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Toutes les coquilles à ne pas faire
en BOURSE !! A lire.
Les types d'ordres ... L'Analyse Fondamentale & l'analyse technique
...
Le GAP, le MM50, Bolinger ... Exemple de gestion ...
Quelle est la principale différence entre un débutant
boursier et un trader expérimenté ? Une seule mais
de taille : l'expérience. Le trader aura déjà
commis suffisamment d'erreurs dans sa carrière contrairement
aux débutants.
Afin de préparer le lecteur aux erreurs qu'il pourra commettre
dans la gestion de son portefeuille, nous avons listé ci-dessous
un ensemble de fautes que vous commettrez certainement mais qu'il
est bon de connaître pour éviter de trop fortes déconvenues.
En bourse, il ne s'agit pas d'éviter les erreurs mais d'en
limiter les conséquences.
Erreur n°1 : Ne pas se fixer d'objectifs de vente
Afin de diminuer l'impact psychologique de vos décisions
lors de la revente de vos actions, il est nécessaire de
vous fixer des objectifs de vente aussi bien en moins-values qu'en
plus-values. Ces objectifs pourront être modifiés
le cas échéant. Mon conseil
vendre à partir de - 12% de pertes sur une action (cela permet
de limiter ces pertes c'est tres prudent et donc necessaire),
enfin il faut se fixer un seuil à partir duquel on vend en + values
aussi, je préconise de se fixer un seuil à + 30%, au dela on restera
à observer paisiblement pour atteindre + 40 % ou plus puis
on prendra ces bénéfices dés que la tendance semblera
fixée.
Erreur n°2 : Céder à l'euphorie ou à
la panique
La bourse est affaire de sang froid. N'investissez pas dans un
titre sous prétexte qu'il monte. L'été 1998
a été marqué par un afflux d'ordres sur le
Nouveau Marché à cause des contrats DSK. Des valeurs
oubliées grimpaient de plusieurs dizaines de % par jour.
Une fois le soufflet retombé, le cours de ces valeurs s'est
effondré. De la même façon, les valeurs de
la Nouvelle Economie ont réussi un parcours boursier sans
précédent dans les premiers mois de 2000. Mais les
excès ont été corrigés par d'autres
excès. Il ne faut pas oublier non plus que les professionnels
auront plutôt tendance à revendre pendant les périodes
de fortes hausses.
Erreur n°3 : Se croire doté d'un pouvoir surnaturel
Il vous arrivera à un moment ou un autre d'avoir une chance
hors du commun. Vos dix - quinze ou même vingt dernières
opérations ont été couronnées de succès
dans un espace très court. Plus cet état de grâce
arrivera vite, plus rapide sera la chute. A chaque nouveau coup
gagnant, vous aurez tendance à augmenter le montant de
vos positions et par là-même votre risque. Il faut
savoir qu'un trader débutant ou confirmé ne peut
avoir raison à 100 %. L'essentiel est de savoir déboucler
sa position lorsque l'on a pris conscience d'avoir tort.
Erreur n°4 : Perdre la valeur de l'argent
Il peut arriver dans certains cas précis que vous perdiez
momentanément la valeur de l'argent. Cette situation est
dangereuse car elle vous conduit à prendre des risques
de plus en plus grands avec généralement des rentabilités
qui ne sont pas toujours au rendez-vous.
Erreur n°5 : Ne pas s'arrêter en cas de pertes récurrentes
Si pendant une période de temps plus ou moins longue, vous
allez constamment à l'encontre du marché. Si quelle
que soit la décision que vous prenez, elle est contraire
au marché. Prenez du recul. Arrêtez pendant quelques
temps, soit totalement soit en simulant des ordres de trading
soit en diminuant considérablement vos positions.
Erreur n°6 : Suivre les conseils
C'est sûrement le point le plus dur à suivre. En
tant qu'investisseur potentiel, vous recevrez des centaines de
conseils de toute part (journaux financiers, sites Internet, conseillers
financiers...). Vous aurez tendance à suivre celui qui
provient de la source d'informations la plus sure. Un conseil
(encore un) : ne suivez un conseil que s'il s'agit d'un conseil
que vous approuvez totalement reposant sur des éléments
factuels, et non pas seulement d'une simple impression. Combien
de personnes ont perdu en suivant le célèbre : "Achète
X, ca va monter !".
Erreur n°7 : Ne pas couper ses pertes
En cas de baisse d'une action, vous devrez vous poser à
un moment la question qui est de savoir si vous devez vendre maintenant
avec une perte ou bien attendre une remontée. C'est le
moment où la différence entre les traders professionnels
et les débutants se verra le plus.
Selon Thierry Béchu, il existe en Bourse quatre possibilités
de gains ou pertes après l'achat d'un titre. Vous pouvez
gagner beaucoup, gagner peu, perdre peu ou perdre beaucoup. Sur
le long terme, les petits gains et les petites pertes se compenseront.
Il vous suffira de couper vos grandes pertes (supprimer les fortes
moins-values en vendant vos titres avant) pour avoir une rentabilité
supérieure au marché.
Ce raisonnement a l'air simpliste mais terriblement exact. Il
suffit pour le vérifier d'étudier un historique
de mouvements d'un portefeuille, et d'y appliquer un prix de vente
arbitraire. La rentabilité de votre portefeuille devrait
en être fortement améliorée, et ce sans une
trop grande dépense d'énergie.
Erreur n°8 : Moyenner à la baisse
Certains vous diront que moyenner à la baisse (acheter
davantage d'actions d'un titre qui a beaucoup baissé pour
faire baisser votre prix de revient) leur a permis de gagner beaucoup
d'argent. C'est possible même probable. Mais en ce faisant
vous augmentez considérablement votre exposition au risque
sur un seul titre, qui de plus est vraisemblablement sur une tendance
baissière. La moyenne à la hausse serait plus appropriée.
Il suffit soit de prendre vos pertes soit de diminuer votre position
en prenant partiellement vos plus-values. Par-là même,
vous augmentez votre prix de revient, d'où cette moyenne
à la hausse.
Erreur n°9 : Investir en bourse sur deux mois avec
de l'argent destiné à l'achat d'un appartement
Vous ne vous appelez pas Vincent Bolloré. Seul Vincent
Bolloré est capable d'investir [avec succès] en
bourse pour éviter de placer sur des SICAV de trésorerie.
Vous ne pouvez risquer l'argent de toute une vie sur la volonté
de gagner un peu plus. Il faut savoir rester humble. La bourse
pour le court terme n'est pas fait pour de l'argent dont on a
besoin, mais pour de l'argent que l'on est prêt à
perdre. N'investissez que ce que vous pouvez perdre !
Erreur n°10 : Partir en vacances en Août
Combien d'investisseurs sont rentrés de leurs vacances
en constatant une chute conséquente de leurs portefeuilles
? Certains, qui étaient vendeurs de puts sur CAC, ont même
vu leurs positions débouclées. Si vous partez en
vacances, assurez-vous que toutes vos positions à risque
sont couvertes.
Erreur n°11 : Prendre des positions surdimensionnées
par rapport au marché
Cela peut vous paraître illusoire. Mais c'est assez rapide.
Il est possible sur certains titres d'avoir une position telle
qu'il vous faudra plusieurs jours pour liquider votre position,
sortir du marché. C'était le cas du marché
Hors Côte, mais aussi du marché à Règlement
Mensuel Etranger où il n'est pas rare d'absorber toute
la demande sur un seul titre, avec moins de 10.000 Euros.
Erreur n°12 : Utiliser le levier 5 sur le SRD
Il est effectivement très tentant d'utiliser le levier
5 avec le SRD et ainsi de multiplier ses gains par 5... ses gains
mais aussi ses pertes. Un débutant aura vraisemblablement
rarement la présence d'esprit de couper ses pertes, et
cette situation est dramatique en levier 5. Le levier 5 ne doit
être utilisé que de façon très ponctuelle
et si vous avez la possibilité de couvrir vos positions.
Erreur n°13 : Revendre rapidement après une introduction
Cette période est malheureusement révolue. Celle
où il était possible de souscrire une forte quantité
de titres lors d'une introduction en espérant n'en avoir
qu'une faible part, et en les revendant aussitôt. 2/3 des
introductions en 1998 ont un cours inférieur à leur
prix d'offre. Beaucoup de souscripteurs se sont ainsi retrouvés
collés avec du papier de mauvaise qualité sans le
savoir. Ne participer qu'aux introductions de sociétés
qui vous paraissent profitables.
Erreur n°14 : Penser que le marché a tort
L'important n'est pas de savoir si vous avez raison ou tort, l'important
est d'être dans le même sens que le marché.
Si vous avez raison mais que le marché ne le découvre
que 6 mois plus tard, quel était l'intérêt
d'avoir raison ? Autant avoir tort, vous auriez pu placer votre
argent pendant 6 mois.
Erreur n°15 : Annoncer ses plus-values à qui veut
l'entendre
Il est toujours plaisant d'annoncer à quelqu'un que vous
avez gagné en une journée boursière autant
qu'un salarié sur tout un mois. Ce n'est pas la question
sociologique ou humaniste qui pose problème ici. Mais serez-vous
aussi expressif sur vos pertes ? Si vous ne supportez pas de réaliser
des moins-values, n'annoncez pas vos plus-values.
Erreur n°16 : Suivre la bourse en temps réel alors
que votre investissement est à long terme - Sauf en cas
de "Swing trading".(allez retour dans la journée
pour du + 4% en objectif).
Sur court terme, la bourse fluctue de déclarations en rumeurs.
Il est inutile de suivre votre portefeuille quotidiennement si
vous avez décidé d'investir sur le long terme. La
consultation hebdomadaire est bien suffisante, et peut même
sembler superflue pour bien des investisseurs confirmés
tels Warren Buffet.
Erreur n°17 : Se prendre au jeu
La bourse n'est qu'un moyen de placements comme les autres. Ne
laissez pas la bourse prendre le pas sur votre vie privée
ou sur votre travail. Des positions mal assumées pourraient
avoir une mauvaise influence sur votre comportement, et votre
capacité à réagir aux fluctuations de marché
en serait grandement affaiblie. Il est essentiel de garder son
sang froid et de dissocier la bourse de tout le reste.
Erreur n°18 : Acheter des actions en ne connaissant rien
à la bourse
Le meilleur moyen d'apprendre est bien sûr la pratique.
Mais si vous êtes sur ce site, c'est que vous voulez en
savoir un peu plus avant d'agir sur les marchés. C'est
la meilleure des choses à faire. Combien d'investisseurs
ont décidé de placer leur épargne en bourse
sans connaître le moindre mécanisme boursier en se
fiant à de simples publicités tapageuses ?
Erreur n°19 : Acheter un titre parce qu'il a beaucoup
baissé
Pourquoi pas ? Vous devrez vous poser une seule question : pourquoi
a t-il autant baissé ? Les marchés peuvent être
inefficients sur courte période mais sur longue période,
le marché a souvent raison. C'est ici que l'on apprend
que la somme des individualités peut aller en sens contraire
du marché.
En début d'année 2000, l'introduction d'une valeur
de la Nouvelle Economie a été un véritable
échec avec une baisse de plus de 20% pour le 1er jour de
cotation. Pourtant la demande avait été sursouscrite
plus de 10 fois. Quelques jours plus tard, des recommandations
négatives sur la valeur faisaient leur apparition. Le marché
avait prévu ces changements de recommandations, pas la
plupart des opérateurs.
Erreur n°20 : Oublier ces règles !
Tout au long de votre expérience boursière, vous
vous forgerez de nouvelles règles. Il ne suffit pas d'appliquer
les règles ci dessous, mais de les appliquer en fonction
de votre comportement d'investisseur. Mais une chose est sure,
une fois que vous vous êtes fixé une règle,
ne la transgressez pas au risque de voir un jour toutes les autres
règles transgressées.
Les différents types d'ordre en bourse
Petit lexique de l'ordre de vente
Un an après la réforme des ordres de Bourse, les
particuliers peinent à savoir comment bien les utiliser.
Voici les ordres existants et leur intérêt
pour le vendeur.
Au marché
Il permet de vendre la quantité souhaitée, mais
sans connaître le prix à lavance.
Notre avis . Pas très intéressant. A utiliser uniquement
avec les valeurs liquides du Cac 40.
A la meilleure limite
Il permet à coup sûr de vendre sur-le-champ, mais
pas toujours au prix espéré.
Notre avis . Déconseillé, sauf pour les vendeurs
très pressés.
A cours limité
Il permet dindiquer un cours minimal au-dessous duquel la
vente ne se fait plus.
Notre avis . Avantage : on peut le passer sitôt le titre
acheté.
A seuil de déclenchement
Il permet de vendre à temps en cas de chute brutale des
cours.
Notre avis . Un bon filet de sécurité pour ceux
qui ne sont pas toujours derrière leurs écrans de
contrôle.
A plage de déclenchement
Il permet de négocier ses titres dans un intervalle de
cours.
Notre avis . Risque de vendre moins de titres quespéré.
Certains courtiers proposent aussi des ordres plus complexes,
parfois intéressants. ING Ferri propose ainsi un ordre
simultané, qui permet de définir un pourcentage
de hausse ou de baisse (+10% ou -10%, par exemple) qui déclenchera
la vente ou lachat. Symphonis propose aussi ces ordres combinés
: ainsi, dès lexécution de lordre dachat,
un ordre de vente se met en place lorsque le cours atteint un
certain niveau (cest ce quon appelle une « prise
de bénéfice »), ou quil passe au-dessous
dun certain seuil (ce quon appelle un « stop-loss
»).
L'Analyse Fondamentale & l'analyse
technique
et quelle est la différence entre les deux méthodes
d'analyse ?
L'Analyse Fondamentale n'est autre que la façon
naturelle de faire de la bourse, celle qu'un candide adopterait
spontanément, à son plus grand profit. Il s'agit de
considérer l'entreprise auquel le titre se rattache, l'évolution
de ses recettes, ses dépenses, ses dettes, les perspectives
de son marché, la qualité de ses dirigeants et de
ses employés, son avance technologique, la solvabilité
de ses clients, la fiabilité de ses fournisseurs, l'intérêt
des divers actionnaires et créanciers de l'affaire, etc...
Ainsi avisé, le spéculateur peut à loisir juger
de la valeur de l'entreprise et, voyant par ailleurs le cours de
bourse, déterminer si sa valorisation par le marché
reflète ses qualités. Qu'y a-t-il de plus normal que
cela ? Peut-on imaginer qu'une autre façon d'aborder la bourse
puisse exister ?
Eh bien, il y en a une, qui est l'analyse technique. Celui qui
s'y livre se fait appeler " chartiste ", et ce n'est
pas là un titre de gloire, croyez m'en. Le chartiste n'a
aucune considération pour ce que le titre représente.
Il n'a que faire des bilans, des données économiques,
des taux d'intérêts ni des grands flux qui agitent
l'océan des richesses humaines. Le chartiste ne considère
qu'une chose et une seule : le graphe (c'est pourquoi l'AT est
aussi appelée Analyse Graphique). D'après la théorie,
la simple lecture d'un graphe boursier, n'importe lequel, permet
de prédire le comportement futur d'un titre ou d'un indice.
Il suffirait donc de savoir lire le graphe pour amasser les profits.
N'est-ce pas merveilleux ?
Trouvez sur une plage des Caraïbes un vieux rentier allongé
sur un transat, un cocktail à la main, aux côtés
d'une beauté vénale des îles, un de ceux qui
ont fait fortune à la bourse. Immanquablement, c'est en
épluchant les bilans et en discutant avec des patrons qu'il
a prospéré, et non en s'usant les yeux sur d'obscurs
gribouillis pour en tirer des thèmes astraux. Voilà
l'exemple d'un honnête homme qui à justement gagné,
laissons-le donc à ses cocotiers.
Le fondement théorique de l'Analyse Technique, car il
y en a un, réside dans la psychologie du marché.
La masse des investisseurs, prise dans sa globalité, serait
semblable à une créature réagissant toujours
de la même manière aux mêmes stimuli. Ainsi,
l'étude des stimuli passés, et la manière
dont l'animal-marché a répondu, permettrait de faire
de justes prévisions.
Cette conception est fausse pour plusieurs raisons. En premier
lieu, on présuppose que la composition sociologique du
marché est la même partout, à toutes les époques,
sur tous les titres. Un peu de bon sens permet d'estimer que c'est
faux. Ainsi, le marché des obligations est essentiellement
fréquenté par des professionnels, les particuliers
n'étant qu'une infime minorité à le comprendre.
En revanche, le marché des warrants est exclusivement réservé
aux particuliers, les professionnels l'évitant pour la
peste (car ils savent que c'est un attrape-gogos, mais c'est un
autre débat). Au sein du marché des actions, point
n'est besoin de sortir de l'ENA pour comprendre que la clientèle
s'agitant autour de France Telecom n'est pas la même que
celle d'Air Liquide, qui n'a rien à voir avec celle d'Eurotunnel,
qui n'est pas celle de Genset. Pourquoi des masses composées
d'individus différents (dont beaucoup ne sont d'ailleurs
pas des individus, mais des fonds d'investissemetents), devraient-ils
se comporter à l'identique ? Il faut être un ignorant
pour prétendre que le marché des devises est équivalent
à celui des matières premières agricoles
ou des options sur actions. Et que dire du problème de
la liquidité ? Tandis qu'on négocie sans problème
des dizaines de millions de titres Alcatel dans la journée,
on dépasse rarement les cinq-cent actions échangées
sur Aviation Latécoère. Si des règles quelconques
régissent la première, quel être sensé
imaginera qu'elles régissent pareillement la deuxième
?
Le GAP, le MM50, Bolinger, c'est
quoi?
Par exemple, si le cours d'une action monte pour finir un soir,
au plus haut, à 10 euros, puis le lendemain on ouvre à 10,30 pour
repartir de plus belle à la hausse, on dit qu'il y a un gap entre
10 et 10,30 euros. pour un chartiste, attention ! Un gap doit TOUJOURS
être comblé. Dans le cas qui nous intéresse,
le fakir de pacotille prédira avec un superbe aplomb que
le cours de l'action reviendra tôt ou tard balayer la zone.
Donc, nécessairement, le cours va baisser. Pourquoi ? Parce
qu'il y a un gap. Et alors ?
Et puis, il y a les moyennes mobiles. Que sont-ce ? Considérons
un graphe boursier. Les cours étant erratiques comme je l'ai signalé
plus haut, on peut légitimement se demander si, à un instant donné,
l'action est au-dessus ou au-dessous de son cours moyen. Seulement
voilà, qui dit cours moyen dit calcul de moyenne sur plusieurs jours
consécutifs. Combien de jours ? Bon, allez, disons 50. On obtient
un certain chiffre, et on déduit que notre action est plus ou moins
valorisée que d'habitude. Poursuivons notre étude, comment évolue-t-elle,
cette moyenne à cinquante jours ? C'est que si on l'avait calculée
hier, on aurait obtenu une valeur un peu différente, et la veille,
encore différente, etc... Ainsi, on trace une courbe, que l'on
appelle moyenne mobile à cinquante jours (cinquante jours où la
bourse était ouverte, s'entend), ou plus simplement, MM50. Cette
courbe donne un aperçu lissé de l'évolution du cours décalé d'environ
25 jours dans le passé. De la MM50, le chartiste ne tire rien en
soi, ce qu'il guette, ce sont les croisements. Eh oui, car selon
que le cours croise sa MM50, c'est un signe encourageant à l'achat
ou à la vente. Pourquoi ? Là encore, mystère. Il semble que dans
leurs esprits simples, ces signes aident à identifier une tendance.
Mais tenez vous bien, le plus risible dans cette affaire, c'est
que le signal perçu n'est pas celui qu'on croit. En effet, selon
la légende en vigueur, c'est quand le cours passe SOUS la moyenne
mobile qu'il faut vendre, et quand il passe AU-DESSUS qu'il convient
d'acheter. Oui, vous avez bien lu, je ne me suis pas trompé
de sens ! Cette étonnante religion commande aux croyants d'acheter
plus cher que la moyenne et de vendre moins cher. Faut-il donc être
ballot pour se comporter de la sorte...
les mystérieuses bandes de Bollinger (dites bol sup et bol
inf), qui semblent être une version plus compliquée
(donc sensément plus efficaces) de la moyenne mobile, et
qui fonctionnent (si l'on considère que le but est de se
ruiner à poursuivre des chimères, on peut dire qu'elles
fonctionnent) d'une manière un peu différente : c'est
en observant le resserrement desdites bandes que l'on peut prédire
une prochaine inversion de tendance. Il paraît que ça
a un rapport avec la variance statistique des cours...
Observez une évolution quelconque dans un cours, vous
trouverez sans peine, avec un peu d'habitude, de nombreux signes
qui l'annonçaient, tout simplement parce que ces méthodes
ont la manie de se contredire, et que c'est bien le diable si
on n'en trouve pas une pour tomber dans le vrai. Quand Météo
France annonce qu'il va faire beau à moins qu'il ne fasse
mauvais, il n'y a pas à s'extasier devant le fait que le
lendemain, la prévision s'avère juste.
Alors, que conclure de ce bref voyage au pays des fous ?
il faut admettre qu'aucune méthode ne permet de prédire
l'évolution des cours de la bourse. Il n'y en a pas. Il
n'y en a jamais eu. Et on peut raisonnablement supposer qu'il
n'y en aura jamais, car plus ça va, plus la bourse devient
compliquée, ce qui la rend d'autant plus imprévisible.
Je conçois, pour avoir été moi-même
tenté par le même penchant, qu'on puisse vouloir
lire dans les courbes ce que l'avenir nous réserve. C'est
humain. Oubliez logarithmes et intégrales, équations
différentielles et tangentes biscornues, quelques règles
simples et de bon sens suffisent à profiter de la croisière
là où d'autres éventrent leurs PEA sur les
cruels écueils du mensonge et de la déraison.
Diversifier vos placements mais sans trop de lignes. La patience
est la règle absolue et si necessaire pressez vous quand
il le faut. Lire parfois la presse financière. Faire le
contraire de ce qu'elle préconise. Ecoutez gentiment les
amis avides de bourse mais ne leur concédez aucun conseils.
Je dis ça par expérience, aprés de multiples
demandes je cédais et donnait le conseil d'acheter une
small cups, aussitôt suivi avec frénésie par
ma demanderesse. Passé 3 mois le cours de cette action
prenais alors 20 puis 30 puis 40 puis enfin + 80%. Le conseil
était plus que judicieux, seulement voila l'action non
surveillée par l'ingénue à progressivement
perdue jusqu'à 90% sans qu'elle ne l'ait vendu. Et alors
de me reprocher d'avoir conseillé à l'achat de cette
action dangereuse selon les dires même de son nouveau conseillé
à la petite semaine.
Gardez vous bien de ne donner aucun conseil !
A part celui de la prudence, de ne pas investir en bourse par
exemple !
Quelques conseils pour démarrer
en bourse.
- Si lon vous proposait une partie de black jack avec plusieurs
milliers, dizaines ou centaines de milliers deuro et, que
vous ne connaissiez pas les règles.
- Et si, pour compliquer la chose, vos adversaires étaient
mieux informés et expérimentés que vous.
- Seriez vous prêt à « jouer » ?
Investir en bourse, c'est participer à la vie d'une société.
En achetant des actions, on devient associés de la société
: on apporte des fonds nécessaires à la faire tourner,
on participe aux assemblées générales, on
vote...
Il faut donc connaître la société avant d'apporter
ses fonds.
Le choix du broker.
Le broker est l'intermédiaire financier qui tiendra votre
compte et achètera / vendra les titres selon vos ordres.
- Le flux d'information n'est pas capital puisque on peut en trouver
partout librement, certains fournissent peut-être des analyses
spécifiques.
- Le coût des transactions ne doit pas être disproportionné.
Des frais de 1% à la vente et à l'achat sont la
limite de ce que devrait proposer votre broker. Au-delà,
vous risquez de dissoudre vos plus-values dans les frais.
- Faites attention aussi aux droits de garde. Ils sont en général
proportionnels à la valeur de votre portefeuille.
Enfin, visitez son site avant de choisir ! Certains disposent
même d'une version d'évaluation qui permet de tester
l'interface.
En bourse, « les gros » plument « les petits
».
Evidemment, les « gros » ont des informations avant
les « petits », ils passent la journée devant
leur écran, et ont les fonds nécessaires pour tenir
en cas de coup dur.
Mais il est tout à fait possible pour un petit porteur
de s'en sortir honorablement ! Les institutionnels, quand ils
bougent, sont peu discrets (pics de volume avant OPA par exemple),
et laissent donc derrière eux beaucoup d'indices sur leurs
mouvements, même si tous ne sont pas visibles.
Avec combien on peut commencer ?
Il n'y a pas de limite, mais la somme que vous investissez est
la base de calcul pour les frais de transaction, donc, moins vous
investissez, plus vous paierez de frais (dun point de vue
des pourcentages).
Par exemple, si vous investissez 300 euro (ce qui est faible,
et peu recommandé) et que votre courtier vous prélève
10 euros par transaction, vous allez dépenser environ 7
% rien que pour acheter et vendre. Cela diminue significativement
vos gains potentiels !
On peut tout perdre du jour au lendemain.
Non, si vous suivez des règles simples de sécurité.
Bon, ce serait mentir de vous garantir un risque zéro,
mais disons qu'un portefeuille diversifié (actions de secteurs
différents) résiste beaucoup mieux aux coups de
tempête.
Si vous ne pouvez pas trop vous diversifier, parce que vous n'avez
pas les fonds suffisants par exemple, choisissez une valeur réputée
sûre, sans trop de risque, et qui distribue un dividende
confortable.
C'est le mieux pour vous familiariser avec les mécanismes
de la bourse.
Prenez le temps.
Lorsque vous achetez dans la vie quotidienne des biens d'une
valeur de 1 000 euro, 5 000 euro, ou plus, vous prenez le temps
avant de vous décider, non ?
En bourse, c'est pareil, pour réussir, réfléchissez,
analysez : un mois de réflexion, une minute d'action.
Noubliez pas, vous investissez votre argent, il est donc
nullement question de jeux.
Attendez la meilleure occasion, ne vous précipitez jamais,
quitte à rater la soi-disant occasion de l'année.
Surveillez les valeurs qui vous intéressent, au besoin,
achetez en une petite ligne pour "tester le titre" et
vous impliquer dans son suivi.
Faites attention également à l'attachement sentimental
: même si une valeur vous a donné d'excellents résultats,
il faut penser à vous en débarrasser un jour ou
l'autre.
On m'a parlé de
Il est déconseillé de toucher aux warrants et lorsque
l'on débute. La volatilité de ces produits est trop
grande, c'est à dire que leur valeur peut varier à
la hausse comme à la baisse très rapidement, et
qu'à moins d'être rivé sur le cours toute
la journée, vous risquez de rater l'unique opportunité
de prendre des bénéfices ou de sauver votre peau.
Vous ne devriez vous en occuper que lorsque vous aurez acquis
une grande maîtrise des produits financiers.
N'oubliez pas que les warrants, contrairement aux actions et aux
obligations, n'ont aucun but économique dans la vie des
sociétés. Il ne s'agit que d'un produit créé
par les banques pour s'enrichir (pour qu'elles s'enrichissent).
La vente à découvert, ou encore le SRD sont également
des choses que vous pourrez essayer plus tard, quand vous ne serez
plus débutant. En attendant, familiarisez-vous avec le
marché des actions, il est inépuisable !
Quelle action me conseillez-vous d'acheter ?
Sur un forum, Machin conseille d'acheter telle valeur. J'ai lu
sur un site que ... tel magazine dit... tel analyste dit... Un
dicton dit "Les conseillers ne sont pas les payeurs".
Méfiez-vous, et ne les prenez pas pour argent comptant
!
Surtout que personne ne sait réellement ce qui va se passer,
même le meilleur des conseillers a des doutes sur ses conseils.
Ces conseils doivent éventuellement attirer votre attention
sur un titre, que vous analyserez, mais vous ne devez jamais suivre
aveuglément un conseil.
Quand vous investissez, attendez la meilleure opportunité.
Attendez que le titre soit tellement évident à l'achat,
que tous ses indicateurs soient au vert, pour investir dedans.
Bref, prenez votre temps, n'agissez jamais par panique ou par
empressement.
En une semaine, je gagnerai combien ?
Peu, probablement. Voire rien du tout. Peut-être même
que vos frais ne seront pas couverts. S'il existait une formule
miracle, cela se saurait. Votre horizon d'investissement doit
être bien plus grand qu'une semaine : un mois, des mois,
un an, des années même.
La bourse, ça fait son chemin gentiment. Quelquefois, il
n'y a qu'à placer son argent sur un titre, puis attendre,
laisser faire les choses. D'autres fois, il faut travailler le
titre un peu plus, mais plus on passe d'ordres, moins on gagne.
Réfléchissez un peu : en une semaine, qu'est-ce
qui se passe dans une société, qui soit capable
d'augmenter sa valeur ? Elle peut conclure un gros contrat, racheter
un de ses clients, concurrents, ou fournisseurs, mais c'est rare.
Généralement, en une semaine, les employés
font leur travail, les fournisseurs sont payés, les clients
payent, pas grand-chose quoi. Cela se reflétera sur votre
action : elle progressera légèrement, en général,
elle suivra le marché.
Enfin, une performance de 30% par an, c'est tout à fait
honorable. Ne vous attendez pas à doubler votre capital
tous les mois avec la bourse.
Je vais être très actif, passer plein d'ordres, faire
du « day trading ».
Pour un débutant, c'est le meilleur moyen de diluer son
portefeuille dans les frais et les impôts. A chaque transaction,
vous payez des frais à votre courtier. Plus vous passez
d'ordres, plus il s'enrichit. Sachez tenir vos positions longtemps
quand ça monte. Coupez vos pertes rapidement. C'est tout
ce dont vous avez besoin de savoir au début.
Et puis, le « day trading », c'est beaucoup de risques
pour pas grand choses quand on débute. Vous aurez de bien
meilleurs résultats en choisissant une valeur pertinente,
et en attendant. Le « day trading » vous met face
à face avec des personnes plus expérimentées
que vous, alors que sur le long terme, ces différences
s'effacent.
Si vous débutez, profitez du temps : il est souvent votre
meilleur (et
seul) allié. A long terme, la bourse est souvent gagnante,
le mieux est d'entrer progressivement sur le marché pour
diminuer le risque.
Si vous voulez des sensations fortes, préparez-vous un
stock de vingt « Banco », et grattez-les devant votre
écran -:)
J'ai misé mon argent de poche dedans, j'espère que
ça va monter vite, je voudrais acheter une voiture dans
un mois.
Ne placez que l'argent dont vous ne pensez ne pas avoir besoin
d'ici un an environ. Si vous mettez de l'argent dont vous pensez
avoir besoin rapidement, vous allez être stressé,
et surtout, contraint de vendre vos titres rapidement. Peut-être
même rater une formidable opportunité, ou encaisser
de lourdes pertes.
Comment choisir une valeur qui va monter ?
Voici quelques critères qui peuvent entrer dans votre
grille de choix. Chacun a ses critères mais ceux-ci sont
les plus répandus et les plus sages :
- le titre doit être liquide (beaucoup d'acheteurs et de
vendeurs) ;
- au-dessus de sa moyennes mobiles à 50, 100, 150, 200
bourses ;
- le titre vient de franchir un support dans de forts volumes
;
- vous comprenez comment fonctionnent le secteur, le type de l'activité,
le cycle, les enjeux, la taille des investissements ;
- la société communique bien (regardez son site,
et demandez une documentation ou le rapport annuel, s'il ne vous
parvient pas, oubliez d'investir dans cette société)
;
- elle doit gagner de l'argent ;
- ses objectifs stratégiques doivent être clairs
et réalistes ;
- elle doit avoir un avantage concurrentiel (produit spécifique,
marché public...) ;
- elle doit être en expansion (prévoir des acquisitions,
un développement
à l'international) ;
- les interviews des dirigeants sont cohérentes, rien ne
vous choque dedans ;
- le secteur doit être en croissance, ou avoir de bonnes
perspectives.
Les "conseils" donnée ici et là (forums,
magazines, recommandations d'un ami, du banquier) ne servent qu'à
établir un pré-tri : on ne peut pas passer les milliers
de valeurs de la cote au crible pour trouver les meilleures, il
faut donc limiter auparavant son champ de recherche.
Quand on vous conseille quelque chose, regardez combien de critères
parmi ceux cités plus haut cette valeur vérifie.
Aie, ça baisse. Tant pis, j'attends, ça va bien
finir par remonter un jour, tout est une question de temps.
C'est souvent une mauvaise idée. Non seulement, vous risquez
d'attendre toute votre vie, voire plus (de nombreux titres n'ont
jamais atteint les cours auxquels des gens pourtant compétents
les ont achetés), mais en plus, vous immobilisez votre
argent dans ce titre, et ratez des opportunités.
Dès l'achat d'un titre, vous devriez établir une
stratégie : ce que vous allez faire si ça baisse,
à combien vous vendez. Marquez-les sur un papier ou dans
un tableau Excel, ça vous permettra de vous rappeler que
ces choix résultent d'une réflexion.
Il n'y a pas de honte à faire des moins-values sur un titre.
Si c'est une question d'amour propre, éviter la bourse.
Vous avez fait un mauvais choix, ou alors le marché n'a
pas assimilé une donnée que vous estimiez importante,
tant pis. On est alors sorti de votre scénario de prévisions,
l'action n'est plus celle que vous connaissez. Oubliez-la pour
un moment, ou rachetez-la plus bas, et quand elle commencera à
remonter.
On apprend davantage de ses erreurs que de ses réussites.
Ca monte bien! J'attends. Encore. Et encore ! Je veux encore 10
% !
Un dicton boursier dit « les arbres ne montent pas jusqu'au
ciel ».
Il est plutôt conseillé, si l'on ne s'est pas fixé
d'objectif lors de l'achat, de suivre le cours et de placer des
ordres de vente à seuil de déclenchement sous les
supports du cours. Ces ordres sont appelés des "stops".
En cas de baisse, votre perte sera limitée au cours de
l'ordre « stop ».
Savoir placer un ordre stop est cependant un art difficile, le
choix du cours n'est pas anodin. En règle générale,
vaut mieux vendre trop tôt que trop tard. Les hausses, mêmes
si elles sont rapides, sont souvent graduelles, avec des petits
paliers. Les baisses sont en général bien plus brutales,
et risquent de vous faire paniquer, voire même de vous surprendre
pendant une période où vous n'avez pas le temps
de vous occuper de votre portefeuille.
En résumé et pour conclure :
- écoutez et lisez pour vous tenir informé de lactualité
mais nachetez que si vous lavez vraiment décidé
;
- nayez pas les yeux plus gros que le ventre ;
- diversifiez votre portefeuille ;
- préférez vous coupez un bras plutôt que
la tête ;
- sachez prendre vos bénéfices;
- soyez patient, cest le plus important.
Je cite la phrase du philosophe André
Comte-Sponville:
"La vraie question morale porte
moins sur ce que l'on gagne (il n'est pas immorale de faire fortune)
que sur ce qu'on fait de l'argent que l'on a gagné."
Comment vendre c'est si difficile?
Les bonnes leçons des experts
1. A la «manière de Warren Buffett»
Ne jamais vendre
Leur conviction : en misant sur le bon cheval, on peut aller très
loin. Leur gourou, cest lAméricain Warren Buffett,
qui na jamais vendu certains titres depuis plus de trente
ans. En France, plusieurs gestionnaires ont la même approche.
Cest le cas de Jean-François Descaves. Ce gestionnaire
pilote le fonds Performance Avenir, qui a gagné 135% depuis
sa création, en avril 2003, et qui décroche la palme
de la performance sur un an et depuis le début de lannée,
dans la catégorie disputée des fonds Actions France.
« Pourquoi vendre? Mieux vaut acheter les bonnes valeurs
au bon moment, explique-t-il. Jai acheté mes titres
Séchilienne en 1998 à 15 euros lunité.
Ils valent 265 euros aujourdhui, mais je ne les vends pas,
car ils se paient toujours quinze fois les résultats. »
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2. Pour les «gagne-petit»
Vendre dès 10% de hausse
Ronan Le Moal, le directeur général du courtier
sur Internet Symphonis, lavoue : contrairement à
beaucoup de ses clients, il naime pas « spieler »
(spéculer) en Bourse. Il serait même du genre gagne-petit.
A chaque fois que les plus-values de son portefeuille personnel
atteignent 10%, il en sécurise la majeure partie sur un
fonds monétaire. « Cest ma stratégie,
précise-t-il, parce que je pense que les arbres ne montent
jamais jusquau ciel
» Il nest pas le seul.
Atout Vert Horizon, un fonds du Crédit agricole qui existe
depuis un an et demi, a déjà récolté
plus de 200 millions deuros : dès que lindice
aura pris 15%, une partie des titres sera revendue et «
sécurisée » en obligations. Face au succès
de ce type de fonds, une demi-douzaine de banques sapprêtent
à lancer leur formule. Il ny a pas de honte à
jouer petit!
3. Pour les «coupeurs de bras»
Vendre dès 10% de baisse
On appelle cela « leffet Kahneman », du nom
du prix Nobel déconomie 2002, qui a démontré
que linvestisseur éprouvait deux fois plus de douleur
devant ses pertes que de joie devant ses gains. La conséquence?
Il ne vend jamais selon le principe « pas vendu, pas perdu
». Erreur : le parcours dEurotunnel, de Capgemini
ou de France Télécom montre bien que « quand
ça va mal, ça peut aller encore plus mal »!
Le remède : se couper un bras. « Cest une opération
douloureuse, mais souvent nécessaire, estime Cédric
Meeschaert (lire Soroos la dessus c'est un maitre). Attendre de
retrouver les niveaux de prix auxquels on a acheté un titre
se révèle le plus souvent un mauvais calcul. »
Gérard, un abonné de Challenges, regrette son entêtement
: il a acheté du France Télécom à
160 euros en 1999 et attend, depuis, un réveil du titre
qui en vaut 22. Sil avait décidé de vendre
lorsque le cours était passé à 150 euros,
il nafficherait pas, comme aujourdhui, une moins-value
de 93% et 6000 euros de pertes.
Exemple de gestion d'un particulier
averti :
Stock picking des meilleurs couples risque / potentiel MT-LT avec
suivi (et arbitrages) quasi-quotidiens. Strict application de
quelques regles élémentaires de prudence: 30-40 lignes, plus grosses
lignes entre 8 et 10 pourcents du total (rarement plus). Passionné
par analyse fondamentale, recherche de petites valeurs délaissées
et décotées secteur dont je suis en mesure de connaitre
le métier, perspectives, bilan, etc. Privilégie
compartiment C et ML.
achat de penny stock pour recovery, et recovery en marche, vision
long terme. Valeurs spéculatives ...hi media, HIMBS, TIP,
BST, STM, LTE, COX, Zambia cooper, Cyberdeck, Groupe Ares, mais
aussi Safran, Chargeurs, Samse, Total.
Autres informations mixées
[Q :] Quelles sont les heures d'ouverture de la bourse de Paris
?
[R :] 9 h - 17 h 30
Horaires complets sur http://www.bourse-de-paris.fr/centredoc/pdf/DA2001-1245.pdf
[Q :] A quoi sert la pré-ouverture (7 h 15 - 9 h 00) ?
[R :] Durant cette période, les ordres s'accumulent sans
qu'aucune transaction n'intervienne. A l'ouverture, à 9
heures, le système informatique calcule en fonction des
ordres présents sur le marché, un prix d'équilibre
ou fixing, qui permet l'échange du plus grand nombre de
titres.
[Q :] Que signifie CAC40 ?
[R :] Cotation Assistée Continue. L'indice CAC40 est une
moyenne pondérée de 40 valeurs parmi les 100 premières
capitalisations boursières de la bourse de Paris. Chaque
titre a un poids relatif à la valeur boursière de
l'ensemble de la société.
La liste des valeurs composant le CAC40 est disponible par ex.
sur :
http://x-bourse-france2.axime.com/cac40.asp
[Q :] Quels sont les différents types d'ordre ?
[R :] Les définitions extraites du site de ParisBourse
(http://www.bourse-de-paris.fr/centredoc/pdf/ordresbourse.pdf),
avec quelques adaptations :
- ORDRE A COURS LIMITE (ordre le plus classique)
L'ordre comporte un prix maximum à l'achat, minimum à
la vente.
Ainsi, un ordre d'achat limité à 100 euros ne sera
pas exécuté tant que le cours reste supérieur
à 100 euros ; un ordre de vente limité à
100 euros reste en attente tant que le cours reste inférieur
à 100 euros.
Avantage : il permet de maîtriser le prix d'exécution
Inconvénient : l'exécution peut être partielle
-ORDRE AU DERNIER COURS:
Permet d' Acheter/vendre au cours de clôture et à
ce cours seulement.
La négociation au dernier cours est possible lors de la
phase Trading At Last
C' est une phase de négociation au dernier cours. Pendant
cette phase, il est possible de passer des ordres au cours de
clôture et à ce cours seulement. Pour les titres
négociés en continu, la phase de négociation
au dernier cours est disponible après le fixing de clôture.
- ORDRE AU MARCHE :
Depuis le 15 décembre 2003, l'ordre "Au Marché"
a remplacé l'ordre "A Tout Prix". Il garantit
la quantité de titres vendus ou achetés, mais pas
le cours. Il reste valable tant que la quantité de titres
que le donneur d'ordres souhaite vendre ou acheter n'est pas atteinte
et ce, quel qu'en soit le cours
C'est l'ordre prioritaire sur tous les autres. Cet ordre, sans
limite de prix, peut-être exécuté avec tous
les ordres de sens opposés, quelles que soient leurs limites,
dans le respect des seuils de gel et des quantités disponibles.
Avantages : ordre prioritaire car aucune condition de prix, exécution
totale dès qu'il y a une cotation de la valeur
Inconvénients : peut être dangereux - Ne s'utilise
que sur les valeurs liquides
- ORDRE TOUT OU RIEN (pour éviter les exécutions
partielles)
cet ordre a été supprimé depuis le 1/9/03
par Euronext
- ORDRES A DECLENCHEMENT (ASD, APD ou ordres STOP, pour se protéger
contre un renversement de tendance)
Autrefois dénommés ordres "STOP", les
ordres à déclenchement permettent à un investisseur
de se proter acheteur ou vendeur à partir d'un cours déterminé
:
- à ce cours et au-dessus de ce cours s'il sagit d'un
achat,
- à ce cours et au-dessous de ce cours s'il sagit d'une
vente.
Ils permettent notamment de se protéger contre d'éventuels
retournement de tendance.
De tels ordres sont dits :
- "A seuil de déclenchement" lorsqu'il ne comportent
qu'une limite à partir de laquelle ils se transforment
en "ordre à tout prix". Ce type d'ordre assure
par conséquent une complète exécution de
votre achat ou de votre vente mais ne permet pas d'en maîtriser
le prix.
- "A plage de déclenchement" lorsqu'une deuxième
limite fixe le maximum à ne pas dépasser à
l'achat ou le minimum en deçà duquel on renonce
à vendre.
Avantage : assurance d'une exécution totale s'il y a une
cotation après que le seuil de déclenchement ait
été atteint ou dépassé
Inconvénient : pas de maîtrise de prix pour les ordres
à seuil de déclenchement.
[Q :] Que signifie "passer un ordre à révocation"
?
[R :] Cela signifie que l'ordre reste valable jusqu'à la
liquidation pour le SRD, jusqu'à la fin du mois au comptant.
[Q :] Comment disposer des cours en temps réel ?
[R : ] Les cours en direct se font sur ligne spéciale,
avec abonnement (fort cher) dédiée aux banques et
professionnels.
Les dits professionnels rétrocèdent ces cours à
leurs abonnés moyennant une contrainte: un décalage
dans le temps de quelque minutes. Les particuliers n'ont donc
pas accèe à une "vraie" cotation temps
réel.
Les systèmes gratuits sans abonnement (Bourso, Dubus etc...)
sont décalés de 15 mn.
A vérifier, sur Yahoo Finance , je pense quon peut
les avoir en direct.
[Q :] Où peut-on obtenir l'historique des cours sur plusieurs
années ?
[R :] Voir http://www.abcbourse.com/historiques.html
http://www.downloadquotes.com/fr/
[Q :] Que signifient les lettres (c) (s) (h) et (b) à
côté d'une valeur ?
[R :] (c )= cours à la clôture
(s )= suspension. Pas de cotation en attente d'un événement
particulier (ex : une annonce doit être faite)
(h) = reservé à la hausse (1/4h ou 1/2h)
(b )= reservé à la baisse
[Q :] Que signifient "réservé à la
hausse ou à la baisse" ?
[R :] Une variation de cours dépassant les limites autorisées
(à la hausse ou à la baisse) entraîne une
réservation de ce cours, c'est à dire la suspension
momentanée de la cotation.
[Q :] Qu'est-ce que le SRD ?
[R :] C'est le Système à Réglement Différé,
qui a "remplacé" le Réglement mensuel
depuis septembre 2000. Toutefois, les anciennes valeurs du R.M.
ne sont pas toutes éligibles au SRD
[Q :] Comment fonctionne le SRD ?
[R :] Le principe est le même que pour l'ancien RM : il
est possible d'acheter et de vendre à crédit des
valeurs jusqu'à la liquidation du mois boursier, à
la différence près que ce service est proposé
par les établissements financiers et ...payant (commision
de SRD).
L'investisseur individuel, pendant le même mois, peut faire
plusieurs opérations d'achat ou de vente avec SRD sur les
mêmes titres. Seul le solde de ces opérations est
réglé et livré à la fin du mois.
Les règles de couverture sont les mêmes que pour
le RM.
Pour en savoir plus, le site officiel du SRD : http://srd.bourse-de-paris.fr/
[Q :] Qu'est-ce qu'une vente à découvert (VAD)
?
[R :] Sur le SRD, il est possible de vendre des valeurs que l'on
ne possède pas encore, à condition de les racheter
avant la fin du mois boursier en vue d'une spéculation
à la baisse.
Ex. : Le 5, vente "virtuelle" de 100 actions Alcatel
à 38 €.
Le 25, rachat de ces 100 actions à 32 €.
Gain : 38x100 - 32x100 = 500 €.
Bien sûr, si le cours de l'action été monté
à 40 €, vous auriez perdu 200 €.
Il est également possible d'acheter à découvert
selon le même principe.
[Q :] Où peut-on trouver les dates de liquidation ?
[R :] Sur http://www.bourse-de-paris.fr/fr/index_fs.htm?nc=5&ni=3&nom=bourse
[Q :] Si je n'utilise pas les possibilités offertes par
le SRD, quand suis-je crédité en cas de vente ?
[R :] Officiellement, à J+3. En général,
les brokers créditent le compte le jour même pour
un autre achat. Par contre, il faut attendre 3 jours pour un retrait
d'espèces.
[Q :] Peut-on acheter en SRD et vendre comptant ?
[R :] Non, ce n'est pas possible. Il faut vendre dans ce cas en
SRD également.
[Q :] Peut-on placer n'importe quelle valeur éligible
au SRD dans un PEA ?
[R :] Non.Jusquà récemment, seules les actions
françaises (en direct ou via OPCVM) étaient éligibles
au PEA. Mais compte-tenu des opérations de rapprochement
ou de fusion au niveau européen (Dexia, Altadis, EADS,
etc) et sous la pression des autorités de Bruxelles, le
gouvernement français a décidé dassouplir
les règles du PEA. A compter du 1er janvier 2002, il sera
possible de loger dans son PEA des actions européennes.
En ce qui concerne les SICAV et FCP actions, ils sont acceptés
dans un PEA sous réserve dêtre investis en
actions françaises à hauteur de 60% dans les cas
des SICAV et de 75% dans le cas des FCP. Les OPCVM actions européennes
ne seront éligibles au PEA quà compter de
janvier 2003.
Dernière innovation 2005:
La nouvelle règle est la suivante : les sicav et les fonds
communs de placement investis à 75 % dans « des titres
dont les émetteurs ont leur siège social dans un
Etat membre de la Communauté européenne »
obtiennent droit de cité. Rappel utile : les pays labellisés
sont les pays de la zone euro - France, Allemagne, Autriche, Irlande,
Belgique, Espagne, Grèce, Italie, Luxembourg, Pays-Bas,
Finlande, Portugal -, ainsi que les trois pays qui n'ont pas adhéré
à la monnaie unique - Grande-Bretagne, Danemark et Suède.
La PEA franco-français n'est déjà plus qu'un
(presque) lointain souvenir !.
Chaque titulaire peut verser jusquà 132 000 €.
[Q :] En cas d'achat, quand le montant de la transaction est-il
débité de mon compte ?
[R :] Officiellement, à J+3 également. Les brokers
débitent en général le jour même.
[Q :] Qu'est-ce que l'impôt de bourse ?
[R :] Impôt institué en 1893, payé au Trésor
Public sur chaque transaction bousière. Il est régulièrement
question de le supprimer. Il est de 0.30 % sur les transactions
inférieures ou égales à 152 449 € et
de 0.15 % au delà. Une franchise d'impôt de 22,87
€ par opération est accordée par le Trésor.
Les étrangers n'y sont pas soumis. Il n'est pas perçu
pour les transactions inférieures à 7623 €
(50 000 F, dû à la franchise) et ne peut dépasser
609.80 €.
Il est prélevé sur le montant de la transaction
lors de la transaction.
L'impôt de bourse ne s'applique pas aux valeurs du Nouveau
Marché.
[Q :] Le seuil de cession d'actions s'applique-t-il sur le PEA
?
[R :] Non, puisque le PEA est exonéré d'impôt
sur les plus-values s'il est conservé au minimum 5 ans.
Sinon le seuil d'imposition des gains lorsque les cessions de
valeurs mobilières sont supérieures à 15.000
€ est de 26,3%.
[Q :] Comment sont taxées les dividendes ?
[R :] Les revenus perçus au titre de dividendes, diminués
des charges déductibles (frais de garde des titres, frais
d'encaissement des dividendes) sont soumis à l'impôt
sur le revenu des personnes physiques.
- Pour l'avoir fiscal, mentionner précédemment,
il est supprimé depuis 2005 .Il est remplacé par
un crédit d'impôt.
- Abattement sur les dividendes : 1.220 € pour une personne
seule et 2.440 € pour un couple.Si inférieur, imposition
à 10,3% .
- Si supérieur :Impôts sur le revenu+10,3%
[Q :] Que signifient MM50, MM100 ?
[R :] Moyennes mobiles des cours sur 50, 100, x jours. Ce sont
des outils utilisés par l'analyse technique.
Voir http://www.abcbourse.com/apprendre/pc/lecon2.html
[Q :] Qu'est-ce qu'un gap ?
[R :] Un gap (ou fossé) est un "trou de cotation"
qui apparait entre deux périodes successives, que ce soit
entre deux jours ou une autre période, zone dans laquelle
aucun n'échange de titres n'a eu lieu.
Ainsi on peut trouver une valeur dont le plus bas d'un jour est
plus élevé que le plus haut de la veille ou encore
dont le plus haut d'un jour est inférieur au plus bas de
la veille. Ceci forme ce qu'on appelle un gap.
C'est une configuration d'analyse technique qui met en évidence
une rupture ou un changement d'attitude des investisseurs (gap
d'impulsion) une accélération de tendance (gap de
continuation) ou une fin de tendance.
L'adage veut que le cours reviennent ensuite combler un gap.
[Q :] Que signifie "résistance oblique descendante
long terme" ? (corrigé le 5 décembre 2003 par
C.Lise )
[R :] Une résistance est un montant (cours) qu'une valeur
n'arrive pas à dépasser; : par ex., la valeur X
monte à 30 € puis redescend, ensuite remonte à
nouveau à 30 €, etc. "résistance oblique
descendante" : cela signifie que cette résistance
est de plus en plus basse : la valeur pourrait aller à
30 la première fois, ensuite seulement à 29, puis
28 €, etc. l'oblique est dessinée depuis deux vieux
tops importants
[Q :] Qu'est ce que le Stochastique en langage boursier ?
[R :] Il compare le niveau de cours de la clôture par rapport
à l'écart de cours sur une période donnée.
Voir : http://www.abcbourse.com/apprendre/pc/lecon5_1.html
[Q :] Quelle est la différence entre Stochastique "lent"
et Stochastique "rapide" ?
[R :] Le Stochastique "lent" est la moyenne mobile sur
3 jours du stochastique "rapide" ( %K ), noté
aussi "%D" .
[Q :] Qu'est-ce que le RSI ?
[R :] Le RSI est le Relative Strength Index ou Indicateur de Force
Relative :
Description
Le nom de RSI peut prêter à confusion : il ne compare
pas des valeurs entre elles, pour cela il faut utiliser la force
relative. En fait il devrait plutôt s'appeler Index de Force
Interne.
Le calcul du RSI est assez simple, voici la formule brute :
RSI = 100 - (100 / (1 + (H/B) ))
avec :
H : Moyennes exponentielle des hausses de valeur sur la période
considérée. soit pour le RSI 14 : H(n) = (H(n-1)
x 13 + hausse du jour)/14 et ainsi de suite
B : Moyennes des baisses de valeur sur la période considérée.
L'auteur de cet indicateur (Welles Wilder) recommande d'utiliser
un RSI 14 , mais les RSI 9 et 25 sont devenus également
très courants.
Il est à noter que 14 n'est pas un nombre de jours
L'analyse du RSI est basée sur les divergences : divergence
entre la valeur qui atteint de nouveaux extrêmes et le RSI
qui ne réussit pas à atteindre de nouveaux extrêmes
à son tour.
Cette divergence serait le signe d'un retournement latent.
Dans son livre, Welles Wilder donne cinq points importants concernant
l'utilisation du RSI :
1) RSI au-dessus de 70% ou en dessous de 30%. le RSI atteint ses
sommets ou ses creux avant la valeur elle même.
2) Le RSI forme des motifs similaires à la valeur (Têtes
et épaules...), il se peut que le RSI forme des motifs
invisibles sur la valeur elle-même.
3) Effet de balancier : (Cassure de résistances ou de supports)
: Cela arrive quand le RSI casse des sommets ou des creux précédents.
4) Supports et résistances : Le RSI peut les faire ressortir
mieux que la courbe de la valeur elle-même.
5) Divergence : Comme indiqué plus haut, Le RSI n'atteint
pas de nouveaux sommets ou de nouveaux creux alors que la valeur
les atteint.
[Q :] Qu'est-ce qu'une valeur cyclique ?
[R :] Entreprise positionnée sur un marché très
dépendant de l'activité économique (construction,
biens d'équipement, chimie...) qui obtient des résultats
très variables d'une année sur l'autre (Ex. : Usinor)
[Q :] Qu'est-ce qu'une valeur dynamique ?
[R :] Valeur à performance élevée à
court ou moyen terme, tout en acceptant les risques inhérents
aux variations de cours sur des marchés très dynamiques
mais fluctuants
[Q :] Que signifient les lettres placées à coté
des SICAV ?
[R :] (C)= SICAV de capitalisation, (D)= SICAV de distribution
[Q :] Comment sont cotées les SICAV ?
[R :] Une SICAV est composée de plusieurs actions. La valeur
est calculée chaque jour, ou quinzaine ou mois en additionnant
la valeur de chaque action à sa clôture. Une SICAV
composée d'actions françaises affichera demain comme
valeur les cours de clôture de ce soir de ses différents
composants. De plus, lorsque l'on décide d'acheter ou vendre
une SICAV, on ne peut contrairement aux actions donner de limites
de cours. L'achat est réalisé au cours du lendemain
de la demande.
[Q : ] J'achète une même valeur en plusieurs fois
à des dates et des cours différents.
Comment faire la moyenne d'achat de la valeur?
Comment définir une date moyenne d'achat de toutes ces
valeurs afin
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