La bourse les trucs à savoir . . .
Toutes les coquilles à ne pas faire en BOURSE !! A lire.
Les types d'ordres ... L'Analyse Fondamentale & l'analyse technique ...
Le GAP, le MM50, Bolinger ... Exemple de gestion ...

Quelle est la principale différence entre un débutant boursier et un trader expérimenté ? Une seule mais de taille : l'expérience. Le trader aura déjà commis suffisamment d'erreurs dans sa carrière contrairement aux débutants. Afin de préparer le lecteur aux erreurs qu'il pourra commettre dans la gestion de son portefeuille, nous avons listé ci-dessous un ensemble de fautes que vous commettrez certainement mais qu'il est bon de connaître pour éviter de trop fortes déconvenues. En bourse, il ne s'agit pas d'éviter les erreurs mais d'en limiter les conséquences.

Erreur n°1 : Ne pas se fixer d'objectifs de vente
Afin de diminuer l'impact psychologique de vos décisions lors de la revente de vos actions, il est nécessaire de vous fixer des objectifs de vente aussi bien en moins-values qu'en plus-values. Ces objectifs pourront être modifiés le cas échéant. Mon conseil vendre à partir de - 12% de pertes sur une action (cela permet de limiter ces pertes c'est tres prudent et donc necessaire), enfin il faut se fixer un seuil à partir duquel on vend en + values aussi, je préconise de se fixer un seuil à + 30%, au dela on restera à observer paisiblement pour atteindre + 40 % ou plus puis on prendra ces bénéfices dés que la tendance semblera fixée.

Erreur n°2 : Céder à l'euphorie ou à la panique
La bourse est affaire de sang froid. N'investissez pas dans un titre sous prétexte qu'il monte. L'été 1998 a été marqué par un afflux d'ordres sur le Nouveau Marché à cause des contrats DSK. Des valeurs oubliées grimpaient de plusieurs dizaines de % par jour. Une fois le soufflet retombé, le cours de ces valeurs s'est effondré. De la même façon, les valeurs de la Nouvelle Economie ont réussi un parcours boursier sans précédent dans les premiers mois de 2000. Mais les excès ont été corrigés par d'autres excès. Il ne faut pas oublier non plus que les professionnels auront plutôt tendance à revendre pendant les périodes de fortes hausses.

Erreur n°3 : Se croire doté d'un pouvoir surnaturel
Il vous arrivera à un moment ou un autre d'avoir une chance hors du commun. Vos dix - quinze ou même vingt dernières opérations ont été couronnées de succès dans un espace très court. Plus cet état de grâce arrivera vite, plus rapide sera la chute. A chaque nouveau coup gagnant, vous aurez tendance à augmenter le montant de vos positions et par là-même votre risque. Il faut savoir qu'un trader débutant ou confirmé ne peut avoir raison à 100 %. L'essentiel est de savoir déboucler sa position lorsque l'on a pris conscience d'avoir tort.

Erreur n°4 : Perdre la valeur de l'argent
Il peut arriver dans certains cas précis que vous perdiez momentanément la valeur de l'argent. Cette situation est dangereuse car elle vous conduit à prendre des risques de plus en plus grands avec généralement des rentabilités qui ne sont pas toujours au rendez-vous.

Erreur n°5 : Ne pas s'arrêter en cas de pertes récurrentes
Si pendant une période de temps plus ou moins longue, vous allez constamment à l'encontre du marché. Si quelle que soit la décision que vous prenez, elle est contraire au marché. Prenez du recul. Arrêtez pendant quelques temps, soit totalement soit en simulant des ordres de trading soit en diminuant considérablement vos positions.

Erreur n°6 : Suivre les conseils
C'est sûrement le point le plus dur à suivre. En tant qu'investisseur potentiel, vous recevrez des centaines de conseils de toute part (journaux financiers, sites Internet, conseillers financiers...). Vous aurez tendance à suivre celui qui provient de la source d'informations la plus sure. Un conseil (encore un) : ne suivez un conseil que s'il s'agit d'un conseil que vous approuvez totalement reposant sur des éléments factuels, et non pas seulement d'une simple impression. Combien de personnes ont perdu en suivant le célèbre : "Achète X, ca va monter !".

Erreur n°7 : Ne pas couper ses pertes
En cas de baisse d'une action, vous devrez vous poser à un moment la question qui est de savoir si vous devez vendre maintenant avec une perte ou bien attendre une remontée. C'est le moment où la différence entre les traders professionnels et les débutants se verra le plus.
Selon Thierry Béchu, il existe en Bourse quatre possibilités de gains ou pertes après l'achat d'un titre. Vous pouvez gagner beaucoup, gagner peu, perdre peu ou perdre beaucoup. Sur le long terme, les petits gains et les petites pertes se compenseront. Il vous suffira de couper vos grandes pertes (supprimer les fortes moins-values en vendant vos titres avant) pour avoir une rentabilité supérieure au marché.
Ce raisonnement a l'air simpliste mais terriblement exact. Il suffit pour le vérifier d'étudier un historique de mouvements d'un portefeuille, et d'y appliquer un prix de vente arbitraire. La rentabilité de votre portefeuille devrait en être fortement améliorée, et ce sans une trop grande dépense d'énergie.

Erreur n°8 : Moyenner à la baisse
Certains vous diront que moyenner à la baisse (acheter davantage d'actions d'un titre qui a beaucoup baissé pour faire baisser votre prix de revient) leur a permis de gagner beaucoup d'argent. C'est possible même probable. Mais en ce faisant vous augmentez considérablement votre exposition au risque sur un seul titre, qui de plus est vraisemblablement sur une tendance baissière. La moyenne à la hausse serait plus appropriée. Il suffit soit de prendre vos pertes soit de diminuer votre position en prenant partiellement vos plus-values. Par-là même, vous augmentez votre prix de revient, d'où cette moyenne à la hausse.

Erreur n°9 : Investir en bourse sur deux mois avec de l'argent destiné à l'achat d'un appartement
Vous ne vous appelez pas Vincent Bolloré. Seul Vincent Bolloré est capable d'investir [avec succès] en bourse pour éviter de placer sur des SICAV de trésorerie. Vous ne pouvez risquer l'argent de toute une vie sur la volonté de gagner un peu plus. Il faut savoir rester humble. La bourse pour le court terme n'est pas fait pour de l'argent dont on a besoin, mais pour de l'argent que l'on est prêt à perdre. N'investissez que ce que vous pouvez perdre !

Erreur n°10 : Partir en vacances en Août
Combien d'investisseurs sont rentrés de leurs vacances en constatant une chute conséquente de leurs portefeuilles ? Certains, qui étaient vendeurs de puts sur CAC, ont même vu leurs positions débouclées. Si vous partez en vacances, assurez-vous que toutes vos positions à risque sont couvertes.

Erreur n°11 : Prendre des positions surdimensionnées par rapport au marché
Cela peut vous paraître illusoire. Mais c'est assez rapide. Il est possible sur certains titres d'avoir une position telle qu'il vous faudra plusieurs jours pour liquider votre position, sortir du marché. C'était le cas du marché Hors Côte, mais aussi du marché à Règlement Mensuel Etranger où il n'est pas rare d'absorber toute la demande sur un seul titre, avec moins de 10.000 Euros.

Erreur n°12 : Utiliser le levier 5 sur le SRD
Il est effectivement très tentant d'utiliser le levier 5 avec le SRD et ainsi de multiplier ses gains par 5... ses gains mais aussi ses pertes. Un débutant aura vraisemblablement rarement la présence d'esprit de couper ses pertes, et cette situation est dramatique en levier 5. Le levier 5 ne doit être utilisé que de façon très ponctuelle et si vous avez la possibilité de couvrir vos positions.

Erreur n°13 : Revendre rapidement après une introduction
Cette période est malheureusement révolue. Celle où il était possible de souscrire une forte quantité de titres lors d'une introduction en espérant n'en avoir qu'une faible part, et en les revendant aussitôt. 2/3 des introductions en 1998 ont un cours inférieur à leur prix d'offre. Beaucoup de souscripteurs se sont ainsi retrouvés collés avec du papier de mauvaise qualité sans le savoir. Ne participer qu'aux introductions de sociétés qui vous paraissent profitables.

Erreur n°14 : Penser que le marché a tort
L'important n'est pas de savoir si vous avez raison ou tort, l'important est d'être dans le même sens que le marché. Si vous avez raison mais que le marché ne le découvre que 6 mois plus tard, quel était l'intérêt d'avoir raison ? Autant avoir tort, vous auriez pu placer votre argent pendant 6 mois.

Erreur n°15 : Annoncer ses plus-values à qui veut l'entendre
Il est toujours plaisant d'annoncer à quelqu'un que vous avez gagné en une journée boursière autant qu'un salarié sur tout un mois. Ce n'est pas la question sociologique ou humaniste qui pose problème ici. Mais serez-vous aussi expressif sur vos pertes ? Si vous ne supportez pas de réaliser des moins-values, n'annoncez pas vos plus-values.

Erreur n°16 : Suivre la bourse en temps réel alors que votre investissement est à long terme - Sauf en cas de "Swing trading".(allez retour dans la journée pour du + 4% en objectif).
Sur court terme, la bourse fluctue de déclarations en rumeurs. Il est inutile de suivre votre portefeuille quotidiennement si vous avez décidé d'investir sur le long terme. La consultation hebdomadaire est bien suffisante, et peut même sembler superflue pour bien des investisseurs confirmés tels Warren Buffet.

Erreur n°17 : Se prendre au jeu
La bourse n'est qu'un moyen de placements comme les autres. Ne laissez pas la bourse prendre le pas sur votre vie privée ou sur votre travail. Des positions mal assumées pourraient avoir une mauvaise influence sur votre comportement, et votre capacité à réagir aux fluctuations de marché en serait grandement affaiblie. Il est essentiel de garder son sang froid et de dissocier la bourse de tout le reste.

Erreur n°18 : Acheter des actions en ne connaissant rien à la bourse
Le meilleur moyen d'apprendre est bien sûr la pratique. Mais si vous êtes sur ce site, c'est que vous voulez en savoir un peu plus avant d'agir sur les marchés. C'est la meilleure des choses à faire. Combien d'investisseurs ont décidé de placer leur épargne en bourse sans connaître le moindre mécanisme boursier en se fiant à de simples publicités tapageuses ?

Erreur n°19 : Acheter un titre parce qu'il a beaucoup baissé
Pourquoi pas ? Vous devrez vous poser une seule question : pourquoi a t-il autant baissé ? Les marchés peuvent être inefficients sur courte période mais sur longue période, le marché a souvent raison. C'est ici que l'on apprend que la somme des individualités peut aller en sens contraire du marché.
En début d'année 2000, l'introduction d'une valeur de la Nouvelle Economie a été un véritable échec avec une baisse de plus de 20% pour le 1er jour de cotation. Pourtant la demande avait été sursouscrite plus de 10 fois. Quelques jours plus tard, des recommandations négatives sur la valeur faisaient leur apparition. Le marché avait prévu ces changements de recommandations, pas la plupart des opérateurs.

Erreur n°20 : Oublier ces règles !
Tout au long de votre expérience boursière, vous vous forgerez de nouvelles règles. Il ne suffit pas d'appliquer les règles ci dessous, mais de les appliquer en fonction de votre comportement d'investisseur. Mais une chose est sure, une fois que vous vous êtes fixé une règle, ne la transgressez pas au risque de voir un jour toutes les autres règles transgressées.

Les différents types d'ordre en bourse

Petit lexique de l'ordre de vente

Un an après la réforme des ordres de Bourse, les particuliers peinent à savoir comment bien les utiliser. Voici les ordres existants et leur intérêt… pour le vendeur.
Au marché
Il permet de vendre la quantité souhaitée, mais sans connaître le prix à l’avance.
Notre avis . Pas très intéressant. A utiliser uniquement avec les valeurs liquides du Cac 40.

A la meilleure limite
Il permet à coup sûr de vendre sur-le-champ, mais pas toujours au prix espéré.
Notre avis . Déconseillé, sauf pour les vendeurs très pressés.

A cours limité
Il permet d’indiquer un cours minimal au-dessous duquel la vente ne se fait plus.
Notre avis . Avantage : on peut le passer sitôt le titre acheté.

A seuil de déclenchement
Il permet de vendre à temps en cas de chute brutale des cours.
Notre avis . Un bon filet de sécurité pour ceux qui ne sont pas toujours derrière leurs écrans de contrôle.

A plage de déclenchement
Il permet de négocier ses titres dans un intervalle de cours.
Notre avis . Risque de vendre moins de titres qu’espéré.

Certains courtiers proposent aussi des ordres plus complexes, parfois intéressants. ING Ferri propose ainsi un ordre simultané, qui permet de définir un pourcentage de hausse ou de baisse (+10% ou -10%, par exemple) qui déclenchera la vente ou l’achat. Symphonis propose aussi ces ordres combinés : ainsi, dès l’exécution de l’ordre d’achat, un ordre de vente se met en place lorsque le cours atteint un certain niveau (c’est ce qu’on appelle une « prise de bénéfice »), ou qu’il passe au-dessous d’un certain seuil (ce qu’on appelle un « stop-loss »).

L'Analyse Fondamentale & l'analyse technique
et quelle est la différence entre les deux méthodes d'analyse ?

L'Analyse Fondamentale n'est autre que la façon naturelle de faire de la bourse, celle qu'un candide adopterait spontanément, à son plus grand profit. Il s'agit de considérer l'entreprise auquel le titre se rattache, l'évolution de ses recettes, ses dépenses, ses dettes, les perspectives de son marché, la qualité de ses dirigeants et de ses employés, son avance technologique, la solvabilité de ses clients, la fiabilité de ses fournisseurs, l'intérêt des divers actionnaires et créanciers de l'affaire, etc... Ainsi avisé, le spéculateur peut à loisir juger de la valeur de l'entreprise et, voyant par ailleurs le cours de bourse, déterminer si sa valorisation par le marché reflète ses qualités. Qu'y a-t-il de plus normal que cela ? Peut-on imaginer qu'une autre façon d'aborder la bourse puisse exister ?

Eh bien, il y en a une, qui est l'analyse technique. Celui qui s'y livre se fait appeler " chartiste ", et ce n'est pas là un titre de gloire, croyez m'en. Le chartiste n'a aucune considération pour ce que le titre représente. Il n'a que faire des bilans, des données économiques, des taux d'intérêts ni des grands flux qui agitent l'océan des richesses humaines. Le chartiste ne considère qu'une chose et une seule : le graphe (c'est pourquoi l'AT est aussi appelée Analyse Graphique). D'après la théorie, la simple lecture d'un graphe boursier, n'importe lequel, permet de prédire le comportement futur d'un titre ou d'un indice. Il suffirait donc de savoir lire le graphe pour amasser les profits. N'est-ce pas merveilleux ?

Trouvez sur une plage des Caraïbes un vieux rentier allongé sur un transat, un cocktail à la main, aux côtés d'une beauté vénale des îles, un de ceux qui ont fait fortune à la bourse. Immanquablement, c'est en épluchant les bilans et en discutant avec des patrons qu'il a prospéré, et non en s'usant les yeux sur d'obscurs gribouillis pour en tirer des thèmes astraux. Voilà l'exemple d'un honnête homme qui à justement gagné, laissons-le donc à ses cocotiers.

Le fondement théorique de l'Analyse Technique, car il y en a un, réside dans la psychologie du marché. La masse des investisseurs, prise dans sa globalité, serait semblable à une créature réagissant toujours de la même manière aux mêmes stimuli. Ainsi, l'étude des stimuli passés, et la manière dont l'animal-marché a répondu, permettrait de faire de justes prévisions.

Cette conception est fausse pour plusieurs raisons. En premier lieu, on présuppose que la composition sociologique du marché est la même partout, à toutes les époques, sur tous les titres. Un peu de bon sens permet d'estimer que c'est faux. Ainsi, le marché des obligations est essentiellement fréquenté par des professionnels, les particuliers n'étant qu'une infime minorité à le comprendre. En revanche, le marché des warrants est exclusivement réservé aux particuliers, les professionnels l'évitant pour la peste (car ils savent que c'est un attrape-gogos, mais c'est un autre débat). Au sein du marché des actions, point n'est besoin de sortir de l'ENA pour comprendre que la clientèle s'agitant autour de France Telecom n'est pas la même que celle d'Air Liquide, qui n'a rien à voir avec celle d'Eurotunnel, qui n'est pas celle de Genset. Pourquoi des masses composées d'individus différents (dont beaucoup ne sont d'ailleurs pas des individus, mais des fonds d'investissemetents), devraient-ils se comporter à l'identique ? Il faut être un ignorant pour prétendre que le marché des devises est équivalent à celui des matières premières agricoles ou des options sur actions. Et que dire du problème de la liquidité ? Tandis qu'on négocie sans problème des dizaines de millions de titres Alcatel dans la journée, on dépasse rarement les cinq-cent actions échangées sur Aviation Latécoère. Si des règles quelconques régissent la première, quel être sensé imaginera qu'elles régissent pareillement la deuxième ?

Le GAP, le MM50, Bolinger, c'est quoi?

Par exemple, si le cours d'une action monte pour finir un soir, au plus haut, à 10 euros, puis le lendemain on ouvre à 10,30 pour repartir de plus belle à la hausse, on dit qu'il y a un gap entre 10 et 10,30 euros. pour un chartiste, attention ! Un gap doit TOUJOURS être comblé. Dans le cas qui nous intéresse, le fakir de pacotille prédira avec un superbe aplomb que le cours de l'action reviendra tôt ou tard balayer la zone. Donc, nécessairement, le cours va baisser. Pourquoi ? Parce qu'il y a un gap. Et alors ?
Et puis, il y a les moyennes mobiles. Que sont-ce ? Considérons un graphe boursier. Les cours étant erratiques comme je l'ai signalé plus haut, on peut légitimement se demander si, à un instant donné, l'action est au-dessus ou au-dessous de son cours moyen. Seulement voilà, qui dit cours moyen dit calcul de moyenne sur plusieurs jours consécutifs. Combien de jours ? Bon, allez, disons 50. On obtient un certain chiffre, et on déduit que notre action est plus ou moins valorisée que d'habitude. Poursuivons notre étude, comment évolue-t-elle, cette moyenne à cinquante jours ? C'est que si on l'avait calculée hier, on aurait obtenu une valeur un peu différente, et la veille, encore différente, etc... Ainsi, on trace une courbe, que l'on appelle moyenne mobile à cinquante jours (cinquante jours où la bourse était ouverte, s'entend), ou plus simplement, MM50. Cette courbe donne un aperçu lissé de l'évolution du cours décalé d'environ 25 jours dans le passé. De la MM50, le chartiste ne tire rien en soi, ce qu'il guette, ce sont les croisements. Eh oui, car selon que le cours croise sa MM50, c'est un signe encourageant à l'achat ou à la vente. Pourquoi ? Là encore, mystère. Il semble que dans leurs esprits simples, ces signes aident à identifier une tendance. Mais tenez vous bien, le plus risible dans cette affaire, c'est que le signal perçu n'est pas celui qu'on croit. En effet, selon la légende en vigueur, c'est quand le cours passe SOUS la moyenne mobile qu'il faut vendre, et quand il passe AU-DESSUS qu'il convient d'acheter. Oui, vous avez bien lu, je ne me suis pas trompé de sens ! Cette étonnante religion commande aux croyants d'acheter plus cher que la moyenne et de vendre moins cher. Faut-il donc être ballot pour se comporter de la sorte...
les mystérieuses bandes de Bollinger (dites bol sup et bol inf), qui semblent être une version plus compliquée (donc sensément plus efficaces) de la moyenne mobile, et qui fonctionnent (si l'on considère que le but est de se ruiner à poursuivre des chimères, on peut dire qu'elles fonctionnent) d'une manière un peu différente : c'est en observant le resserrement desdites bandes que l'on peut prédire une prochaine inversion de tendance. Il paraît que ça a un rapport avec la variance statistique des cours...

Observez une évolution quelconque dans un cours, vous trouverez sans peine, avec un peu d'habitude, de nombreux signes qui l'annonçaient, tout simplement parce que ces méthodes ont la manie de se contredire, et que c'est bien le diable si on n'en trouve pas une pour tomber dans le vrai. Quand Météo France annonce qu'il va faire beau à moins qu'il ne fasse mauvais, il n'y a pas à s'extasier devant le fait que le lendemain, la prévision s'avère juste.

Alors, que conclure de ce bref voyage au pays des fous ?

il faut admettre qu'aucune méthode ne permet de prédire l'évolution des cours de la bourse. Il n'y en a pas. Il n'y en a jamais eu. Et on peut raisonnablement supposer qu'il n'y en aura jamais, car plus ça va, plus la bourse devient compliquée, ce qui la rend d'autant plus imprévisible. Je conçois, pour avoir été moi-même tenté par le même penchant, qu'on puisse vouloir lire dans les courbes ce que l'avenir nous réserve. C'est humain. Oubliez logarithmes et intégrales, équations différentielles et tangentes biscornues, quelques règles simples et de bon sens suffisent à profiter de la croisière là où d'autres éventrent leurs PEA sur les cruels écueils du mensonge et de la déraison.

Diversifier vos placements mais sans trop de lignes. La patience est la règle absolue et si necessaire pressez vous quand il le faut. Lire parfois la presse financière. Faire le contraire de ce qu'elle préconise. Ecoutez gentiment les amis avides de bourse mais ne leur concédez aucun conseils. Je dis ça par expérience, aprés de multiples demandes je cédais et donnait le conseil d'acheter une small cups, aussitôt suivi avec frénésie par ma demanderesse. Passé 3 mois le cours de cette action prenais alors 20 puis 30 puis 40 puis enfin + 80%. Le conseil était plus que judicieux, seulement voila l'action non surveillée par l'ingénue à progressivement perdue jusqu'à 90% sans qu'elle ne l'ait vendu. Et alors de me reprocher d'avoir conseillé à l'achat de cette action dangereuse selon les dires même de son nouveau conseillé à la petite semaine.

Gardez vous bien de ne donner aucun conseil !

A part celui de la prudence, de ne pas investir en bourse par exemple !

Quelques conseils pour démarrer en bourse.

- Si l’on vous proposait une partie de black jack avec plusieurs milliers, dizaines ou centaines de milliers d’euro et, que vous ne connaissiez pas les règles.
- Et si, pour compliquer la chose, vos adversaires étaient mieux informés et expérimentés que vous.
- Seriez vous prêt à « jouer » ?
Investir en bourse, c'est participer à la vie d'une société. En achetant des actions, on devient associés de la société : on apporte des fonds nécessaires à la faire tourner, on participe aux assemblées générales, on vote...
Il faut donc connaître la société avant d'apporter ses fonds.


Le choix du broker.

Le broker est l'intermédiaire financier qui tiendra votre compte et achètera / vendra les titres selon vos ordres.
- Le flux d'information n'est pas capital puisque on peut en trouver partout librement, certains fournissent peut-être des analyses spécifiques.
- Le coût des transactions ne doit pas être disproportionné. Des frais de 1% à la vente et à l'achat sont la limite de ce que devrait proposer votre broker. Au-delà, vous risquez de dissoudre vos plus-values dans les frais.
- Faites attention aussi aux droits de garde. Ils sont en général proportionnels à la valeur de votre portefeuille.
Enfin, visitez son site avant de choisir ! Certains disposent même d'une version d'évaluation qui permet de tester l'interface.


En bourse, « les gros » plument « les petits ».

Evidemment, les « gros » ont des informations avant les « petits », ils passent la journée devant leur écran, et ont les fonds nécessaires pour tenir en cas de coup dur.
Mais il est tout à fait possible pour un petit porteur de s'en sortir honorablement ! Les institutionnels, quand ils bougent, sont peu discrets (pics de volume avant OPA par exemple), et laissent donc derrière eux beaucoup d'indices sur leurs mouvements, même si tous ne sont pas visibles.


Avec combien on peut commencer ?

Il n'y a pas de limite, mais la somme que vous investissez est la base de calcul pour les frais de transaction, donc, moins vous investissez, plus vous paierez de frais (d’un point de vue des pourcentages).
Par exemple, si vous investissez 300 euro (ce qui est faible, et peu recommandé) et que votre courtier vous prélève 10 euros par transaction, vous allez dépenser environ 7 % rien que pour acheter et vendre. Cela diminue significativement vos gains potentiels !


On peut tout perdre du jour au lendemain.

Non, si vous suivez des règles simples de sécurité.
Bon, ce serait mentir de vous garantir un risque zéro, mais disons qu'un portefeuille diversifié (actions de secteurs différents) résiste beaucoup mieux aux coups de tempête.
Si vous ne pouvez pas trop vous diversifier, parce que vous n'avez pas les fonds suffisants par exemple, choisissez une valeur réputée sûre, sans trop de risque, et qui distribue un dividende confortable.
C'est le mieux pour vous familiariser avec les mécanismes de la bourse.


Prenez le temps.

Lorsque vous achetez dans la vie quotidienne des biens d'une valeur de 1 000 euro, 5 000 euro, ou plus, vous prenez le temps avant de vous décider, non ?
En bourse, c'est pareil, pour réussir, réfléchissez, analysez : un mois de réflexion, une minute d'action.
N’oubliez pas, vous investissez votre argent, il est donc nullement question de jeux.
Attendez la meilleure occasion, ne vous précipitez jamais, quitte à rater la soi-disant occasion de l'année. Surveillez les valeurs qui vous intéressent, au besoin, achetez en une petite ligne pour "tester le titre" et vous impliquer dans son suivi.
Faites attention également à l'attachement sentimental : même si une valeur vous a donné d'excellents résultats, il faut penser à vous en débarrasser un jour ou l'autre.


On m'a parlé de …

Il est déconseillé de toucher aux warrants et lorsque l'on débute. La volatilité de ces produits est trop grande, c'est à dire que leur valeur peut varier à la hausse comme à la baisse très rapidement, et qu'à moins d'être rivé sur le cours toute la journée, vous risquez de rater l'unique opportunité de prendre des bénéfices ou de sauver votre peau. Vous ne devriez vous en occuper que lorsque vous aurez acquis une grande maîtrise des produits financiers.
N'oubliez pas que les warrants, contrairement aux actions et aux obligations, n'ont aucun but économique dans la vie des sociétés. Il ne s'agit que d'un produit créé par les banques pour s'enrichir (pour qu'elles s'enrichissent).
La vente à découvert, ou encore le SRD sont également des choses que vous pourrez essayer plus tard, quand vous ne serez plus débutant. En attendant, familiarisez-vous avec le marché des actions, il est inépuisable !


Quelle action me conseillez-vous d'acheter ?

Sur un forum, Machin conseille d'acheter telle valeur. J'ai lu sur un site que ... tel magazine dit... tel analyste dit... Un dicton dit "Les conseillers ne sont pas les payeurs". Méfiez-vous, et ne les prenez pas pour argent comptant !
Surtout que personne ne sait réellement ce qui va se passer, même le meilleur des conseillers a des doutes sur ses conseils.
Ces conseils doivent éventuellement attirer votre attention sur un titre, que vous analyserez, mais vous ne devez jamais suivre aveuglément un conseil.
Quand vous investissez, attendez la meilleure opportunité. Attendez que le titre soit tellement évident à l'achat, que tous ses indicateurs soient au vert, pour investir dedans. Bref, prenez votre temps, n'agissez jamais par panique ou par empressement.


En une semaine, je gagnerai combien ?

Peu, probablement. Voire rien du tout. Peut-être même que vos frais ne seront pas couverts. S'il existait une formule miracle, cela se saurait. Votre horizon d'investissement doit être bien plus grand qu'une semaine : un mois, des mois, un an, des années même.
La bourse, ça fait son chemin gentiment. Quelquefois, il n'y a qu'à placer son argent sur un titre, puis attendre, laisser faire les choses. D'autres fois, il faut travailler le titre un peu plus, mais plus on passe d'ordres, moins on gagne.
Réfléchissez un peu : en une semaine, qu'est-ce qui se passe dans une société, qui soit capable d'augmenter sa valeur ? Elle peut conclure un gros contrat, racheter un de ses clients, concurrents, ou fournisseurs, mais c'est rare.
Généralement, en une semaine, les employés font leur travail, les fournisseurs sont payés, les clients payent, pas grand-chose quoi. Cela se reflétera sur votre action : elle progressera légèrement, en général, elle suivra le marché.
Enfin, une performance de 30% par an, c'est tout à fait honorable. Ne vous attendez pas à doubler votre capital tous les mois avec la bourse.


Je vais être très actif, passer plein d'ordres, faire du « day trading ».

Pour un débutant, c'est le meilleur moyen de diluer son portefeuille dans les frais et les impôts. A chaque transaction, vous payez des frais à votre courtier. Plus vous passez d'ordres, plus il s'enrichit. Sachez tenir vos positions longtemps quand ça monte. Coupez vos pertes rapidement. C'est tout ce dont vous avez besoin de savoir au début.
Et puis, le « day trading », c'est beaucoup de risques pour pas grand choses quand on débute. Vous aurez de bien meilleurs résultats en choisissant une valeur pertinente, et en attendant. Le « day trading » vous met face à face avec des personnes plus expérimentées que vous, alors que sur le long terme, ces différences s'effacent.
Si vous débutez, profitez du temps : il est souvent votre meilleur (et
seul) allié. A long terme, la bourse est souvent gagnante, le mieux est d'entrer progressivement sur le marché pour diminuer le risque.
Si vous voulez des sensations fortes, préparez-vous un stock de vingt « Banco », et grattez-les devant votre écran -:)


J'ai misé mon argent de poche dedans, j'espère que ça va monter vite, je voudrais acheter une voiture dans un mois.

Ne placez que l'argent dont vous ne pensez ne pas avoir besoin d'ici un an environ. Si vous mettez de l'argent dont vous pensez avoir besoin rapidement, vous allez être stressé, et surtout, contraint de vendre vos titres rapidement. Peut-être même rater une formidable opportunité, ou encaisser de lourdes pertes.


Comment choisir une valeur qui va monter ?

Voici quelques critères qui peuvent entrer dans votre grille de choix. Chacun a ses critères mais ceux-ci sont les plus répandus et les plus sages :

- le titre doit être liquide (beaucoup d'acheteurs et de vendeurs) ;
- au-dessus de sa moyennes mobiles à 50, 100, 150, 200 bourses ;
- le titre vient de franchir un support dans de forts volumes ;
- vous comprenez comment fonctionnent le secteur, le type de l'activité, le cycle, les enjeux, la taille des investissements ;
- la société communique bien (regardez son site, et demandez une documentation ou le rapport annuel, s'il ne vous parvient pas, oubliez d'investir dans cette société) ;
- elle doit gagner de l'argent ;
- ses objectifs stratégiques doivent être clairs et réalistes ;
- elle doit avoir un avantage concurrentiel (produit spécifique, marché public...) ;
- elle doit être en expansion (prévoir des acquisitions, un développement
à l'international) ;
- les interviews des dirigeants sont cohérentes, rien ne vous choque dedans ;
- le secteur doit être en croissance, ou avoir de bonnes perspectives.

Les "conseils" donnée ici et là (forums, magazines, recommandations d'un ami, du banquier) ne servent qu'à établir un pré-tri : on ne peut pas passer les milliers de valeurs de la cote au crible pour trouver les meilleures, il faut donc limiter auparavant son champ de recherche.
Quand on vous conseille quelque chose, regardez combien de critères parmi ceux cités plus haut cette valeur vérifie.


Aie, ça baisse. Tant pis, j'attends, ça va bien finir par remonter un jour, tout est une question de temps.

C'est souvent une mauvaise idée. Non seulement, vous risquez d'attendre toute votre vie, voire plus (de nombreux titres n'ont jamais atteint les cours auxquels des gens pourtant compétents les ont achetés), mais en plus, vous immobilisez votre argent dans ce titre, et ratez des opportunités.
Dès l'achat d'un titre, vous devriez établir une stratégie : ce que vous allez faire si ça baisse, à combien vous vendez. Marquez-les sur un papier ou dans un tableau Excel, ça vous permettra de vous rappeler que ces choix résultent d'une réflexion.
Il n'y a pas de honte à faire des moins-values sur un titre. Si c'est une question d'amour propre, éviter la bourse.
Vous avez fait un mauvais choix, ou alors le marché n'a pas assimilé une donnée que vous estimiez importante, tant pis. On est alors sorti de votre scénario de prévisions, l'action n'est plus celle que vous connaissez. Oubliez-la pour un moment, ou rachetez-la plus bas, et quand elle commencera à remonter.
On apprend davantage de ses erreurs que de ses réussites.


Ca monte bien! J'attends. Encore. Et encore ! Je veux encore 10 % !

Un dicton boursier dit « les arbres ne montent pas jusqu'au ciel ».
Il est plutôt conseillé, si l'on ne s'est pas fixé d'objectif lors de l'achat, de suivre le cours et de placer des ordres de vente à seuil de déclenchement sous les supports du cours. Ces ordres sont appelés des "stops". En cas de baisse, votre perte sera limitée au cours de l'ordre « stop ».
Savoir placer un ordre stop est cependant un art difficile, le choix du cours n'est pas anodin. En règle générale, vaut mieux vendre trop tôt que trop tard. Les hausses, mêmes si elles sont rapides, sont souvent graduelles, avec des petits paliers. Les baisses sont en général bien plus brutales, et risquent de vous faire paniquer, voire même de vous surprendre pendant une période où vous n'avez pas le temps de vous occuper de votre portefeuille.


En résumé et pour conclure :
- écoutez et lisez pour vous tenir informé de l’actualité mais n’achetez que si vous l’avez vraiment décidé ;
- n’ayez pas les yeux plus gros que le ventre ;
- diversifiez votre portefeuille ;
- préférez vous coupez un bras plutôt que la tête ;
- sachez prendre vos bénéfices;
- soyez patient, c’est le plus important.

Je cite la phrase du philosophe André Comte-Sponville:

"La vraie question morale porte moins sur ce que l'on gagne (il n'est pas immorale de faire fortune) que sur ce qu'on fait de l'argent que l'on a gagné."

Comment vendre c'est si difficile?
Les bonnes leçons des experts

1. A la «manière de Warren Buffett»
Ne jamais vendre
Leur conviction : en misant sur le bon cheval, on peut aller très loin. Leur gourou, c’est l’Américain Warren Buffett, qui n’a jamais vendu certains titres depuis plus de trente ans. En France, plusieurs gestionnaires ont la même approche. C’est le cas de Jean-François Descaves. Ce gestionnaire pilote le fonds Performance Avenir, qui a gagné 135% depuis sa création, en avril 2003, et qui décroche la palme de la performance sur un an et depuis le début de l’année, dans la catégorie disputée des fonds Actions France. « Pourquoi vendre? Mieux vaut acheter les bonnes valeurs au bon moment, explique-t-il. J’ai acheté mes titres Séchilienne en 1998 à 15 euros l’unité. Ils valent 265 euros aujourd’hui, mais je ne les vends pas, car ils se paient toujours quinze fois les résultats. »

Publicité

2. Pour les «gagne-petit»
Vendre dès 10% de hausse
Ronan Le Moal, le directeur général du courtier sur Internet Symphonis, l’avoue : contrairement à beaucoup de ses clients, il n’aime pas « spieler » (spéculer) en Bourse. Il serait même du genre gagne-petit. A chaque fois que les plus-values de son portefeuille personnel atteignent 10%, il en sécurise la majeure partie sur un fonds monétaire. « C’est ma stratégie, précise-t-il, parce que je pense que les arbres ne montent jamais jusqu’au ciel… » Il n’est pas le seul. Atout Vert Horizon, un fonds du Crédit agricole qui existe depuis un an et demi, a déjà récolté plus de 200 millions d’euros : dès que l’indice aura pris 15%, une partie des titres sera revendue et « sécurisée » en obligations. Face au succès de ce type de fonds, une demi-douzaine de banques s’apprêtent à lancer leur formule. Il n’y a pas de honte à jouer petit!

3. Pour les «coupeurs de bras»
Vendre dès 10% de baisse
On appelle cela « l’effet Kahneman », du nom du prix Nobel d’économie 2002, qui a démontré que l’investisseur éprouvait deux fois plus de douleur devant ses pertes que de joie devant ses gains. La conséquence? Il ne vend jamais selon le principe « pas vendu, pas perdu ». Erreur : le parcours d’Eurotunnel, de Capgemini ou de France Télécom montre bien que « quand ça va mal, ça peut aller encore plus mal »! Le remède : se couper un bras. « C’est une opération douloureuse, mais souvent nécessaire, estime Cédric Meeschaert (lire Soroos la dessus c'est un maitre). Attendre de retrouver les niveaux de prix auxquels on a acheté un titre se révèle le plus souvent un mauvais calcul. » Gérard, un abonné de Challenges, regrette son entêtement : il a acheté du France Télécom à 160 euros en 1999 et attend, depuis, un réveil du titre… qui en vaut 22. S’il avait décidé de vendre lorsque le cours était passé à 150 euros, il n’afficherait pas, comme aujourd’hui, une moins-value de 93% et 6000 euros de pertes.

Exemple de gestion d'un particulier averti :

Stock picking des meilleurs couples risque / potentiel MT-LT avec suivi (et arbitrages) quasi-quotidiens. Strict application de quelques regles élémentaires de prudence: 30-40 lignes, plus grosses lignes entre 8 et 10 pourcents du total (rarement plus). Passionné par analyse fondamentale, recherche de petites valeurs délaissées et décotées secteur dont je suis en mesure de connaitre le métier, perspectives, bilan, etc. Privilégie compartiment C et ML.

achat de penny stock pour recovery, et recovery en marche, vision long terme. Valeurs spéculatives ...hi media, HIMBS, TIP, BST, STM, LTE, COX, Zambia cooper, Cyberdeck, Groupe Ares, mais aussi Safran, Chargeurs, Samse, Total.

 

Autres informations mixées

[Q :] Quelles sont les heures d'ouverture de la bourse de Paris ?
[R :] 9 h - 17 h 30
Horaires complets sur http://www.bourse-de-paris.fr/centredoc/pdf/DA2001-1245.pdf

[Q :] A quoi sert la pré-ouverture (7 h 15 - 9 h 00) ?
[R :] Durant cette période, les ordres s'accumulent sans qu'aucune transaction n'intervienne. A l'ouverture, à 9 heures, le système informatique calcule en fonction des ordres présents sur le marché, un prix d'équilibre ou fixing, qui permet l'échange du plus grand nombre de titres.

[Q :] Que signifie CAC40 ?
[R :] Cotation Assistée Continue. L'indice CAC40 est une moyenne pondérée de 40 valeurs parmi les 100 premières capitalisations boursières de la bourse de Paris. Chaque titre a un poids relatif à la valeur boursière de l'ensemble de la société.
La liste des valeurs composant le CAC40 est disponible par ex. sur :
http://x-bourse-france2.axime.com/cac40.asp

[Q :] Quels sont les différents types d'ordre ?
[R :] Les définitions extraites du site de ParisBourse (http://www.bourse-de-paris.fr/centredoc/pdf/ordresbourse.pdf), avec quelques adaptations :

- ORDRE A COURS LIMITE (ordre le plus classique)
L'ordre comporte un prix maximum à l'achat, minimum à la vente.
Ainsi, un ordre d'achat limité à 100 euros ne sera pas exécuté tant que le cours reste supérieur à 100 euros ; un ordre de vente limité à 100 euros reste en attente tant que le cours reste inférieur à 100 euros.
Avantage : il permet de maîtriser le prix d'exécution
Inconvénient : l'exécution peut être partielle

-ORDRE AU DERNIER COURS:

Permet d' Acheter/vendre au cours de clôture et à ce cours seulement.
La négociation au dernier cours est possible lors de la phase Trading At Last
C' est une phase de négociation au dernier cours. Pendant cette phase, il est possible de passer des ordres au cours de clôture et à ce cours seulement. Pour les titres négociés en continu, la phase de négociation au dernier cours est disponible après le fixing de clôture.


- ORDRE AU MARCHE :

Depuis le 15 décembre 2003, l'ordre "Au Marché" a remplacé l'ordre "A Tout Prix". Il garantit la quantité de titres vendus ou achetés, mais pas le cours. Il reste valable tant que la quantité de titres que le donneur d'ordres souhaite vendre ou acheter n'est pas atteinte et ce, quel qu'en soit le cours
C'est l'ordre prioritaire sur tous les autres. Cet ordre, sans limite de prix, peut-être exécuté avec tous les ordres de sens opposés, quelles que soient leurs limites, dans le respect des seuils de gel et des quantités disponibles.
Avantages : ordre prioritaire car aucune condition de prix, exécution totale dès qu'il y a une cotation de la valeur
Inconvénients : peut être dangereux - Ne s'utilise que sur les valeurs liquides

- ORDRE TOUT OU RIEN (pour éviter les exécutions partielles)

cet ordre a été supprimé depuis le 1/9/03 par Euronext

- ORDRES A DECLENCHEMENT (ASD, APD ou ordres STOP, pour se protéger contre un renversement de tendance)

Autrefois dénommés ordres "STOP", les ordres à déclenchement permettent à un investisseur de se proter acheteur ou vendeur à partir d'un cours déterminé :

- à ce cours et au-dessus de ce cours s'il sagit d'un achat,
- à ce cours et au-dessous de ce cours s'il sagit d'une vente.

Ils permettent notamment de se protéger contre d'éventuels retournement de tendance.
De tels ordres sont dits :

- "A seuil de déclenchement" lorsqu'il ne comportent qu'une limite à partir de laquelle ils se transforment en "ordre à tout prix". Ce type d'ordre assure par conséquent une complète exécution de votre achat ou de votre vente mais ne permet pas d'en maîtriser le prix.

- "A plage de déclenchement" lorsqu'une deuxième limite fixe le maximum à ne pas dépasser à l'achat ou le minimum en deçà duquel on renonce à vendre.

Avantage : assurance d'une exécution totale s'il y a une cotation après que le seuil de déclenchement ait été atteint ou dépassé
Inconvénient : pas de maîtrise de prix pour les ordres à seuil de déclenchement.

[Q :] Que signifie "passer un ordre à révocation" ?
[R :] Cela signifie que l'ordre reste valable jusqu'à la liquidation pour le SRD, jusqu'à la fin du mois au comptant.

[Q :] Comment disposer des cours en temps réel ?
[R : ] Les cours en direct se font sur ligne spéciale, avec abonnement (fort cher) dédiée aux banques et professionnels.
Les dits professionnels rétrocèdent ces cours à leurs abonnés moyennant une contrainte: un décalage dans le temps de quelque minutes. Les particuliers n'ont donc pas accèe à une "vraie" cotation temps réel.
Les systèmes gratuits sans abonnement (Bourso, Dubus etc...) sont décalés de 15 mn.
A vérifier, sur Yahoo Finance , je pense qu’on peut les avoir en direct.

[Q :] Où peut-on obtenir l'historique des cours sur plusieurs années ?
[R :] Voir http://www.abcbourse.com/historiques.html
http://www.downloadquotes.com/fr/

[Q :] Que signifient les lettres (c) (s) (h) et (b) à côté d'une valeur ?
[R :] (c )= cours à la clôture
(s )= suspension. Pas de cotation en attente d'un événement particulier (ex : une annonce doit être faite)
(h) = reservé à la hausse (1/4h ou 1/2h)
(b )= reservé à la baisse

[Q :] Que signifient "réservé à la hausse ou à la baisse" ?
[R :] Une variation de cours dépassant les limites autorisées (à la hausse ou à la baisse) entraîne une réservation de ce cours, c'est à dire la suspension momentanée de la cotation.

[Q :] Qu'est-ce que le SRD ?
[R :] C'est le Système à Réglement Différé, qui a "remplacé" le Réglement mensuel depuis septembre 2000. Toutefois, les anciennes valeurs du R.M. ne sont pas toutes éligibles au SRD

[Q :] Comment fonctionne le SRD ?
[R :] Le principe est le même que pour l'ancien RM : il est possible d'acheter et de vendre à crédit des valeurs jusqu'à la liquidation du mois boursier, à la différence près que ce service est proposé par les établissements financiers et ...payant (commision de SRD).
L'investisseur individuel, pendant le même mois, peut faire plusieurs opérations d'achat ou de vente avec SRD sur les mêmes titres. Seul le solde de ces opérations est réglé et livré à la fin du mois.
Les règles de couverture sont les mêmes que pour le RM.
Pour en savoir plus, le site officiel du SRD : http://srd.bourse-de-paris.fr/

[Q :] Qu'est-ce qu'une vente à découvert (VAD) ?
[R :] Sur le SRD, il est possible de vendre des valeurs que l'on ne possède pas encore, à condition de les racheter avant la fin du mois boursier en vue d'une spéculation à la baisse.
Ex. : Le 5, vente "virtuelle" de 100 actions Alcatel à 38 €.
Le 25, rachat de ces 100 actions à 32 €.
Gain : 38x100 - 32x100 = 500 €.
Bien sûr, si le cours de l'action été monté à 40 €, vous auriez perdu 200 €.
Il est également possible d'acheter à découvert selon le même principe.

[Q :] Où peut-on trouver les dates de liquidation ?
[R :] Sur http://www.bourse-de-paris.fr/fr/index_fs.htm?nc=5&ni=3&nom=bourse

[Q :] Si je n'utilise pas les possibilités offertes par le SRD, quand suis-je crédité en cas de vente ?
[R :] Officiellement, à J+3. En général, les brokers créditent le compte le jour même pour un autre achat. Par contre, il faut attendre 3 jours pour un retrait d'espèces.

[Q :] Peut-on acheter en SRD et vendre comptant ?
[R :] Non, ce n'est pas possible. Il faut vendre dans ce cas en SRD également.

[Q :] Peut-on placer n'importe quelle valeur éligible au SRD dans un PEA ?
[R :] Non.Jusqu’à récemment, seules les actions françaises (en direct ou via OPCVM) étaient éligibles au PEA. Mais compte-tenu des opérations de rapprochement ou de fusion au niveau européen (Dexia, Altadis, EADS, etc) et sous la pression des autorités de Bruxelles, le gouvernement français a décidé d’assouplir les règles du PEA. A compter du 1er janvier 2002, il sera possible de loger dans son PEA des actions européennes.
En ce qui concerne les SICAV et FCP actions, ils sont acceptés dans un PEA sous réserve d’être investis en actions françaises à hauteur de 60% dans les cas des SICAV et de 75% dans le cas des FCP. Les OPCVM actions européennes ne seront éligibles au PEA qu’à compter de janvier 2003.

Dernière innovation 2005:
La nouvelle règle est la suivante : les sicav et les fonds communs de placement investis à 75 % dans « des titres dont les émetteurs ont leur siège social dans un Etat membre de la Communauté européenne » obtiennent droit de cité. Rappel utile : les pays labellisés sont les pays de la zone euro - France, Allemagne, Autriche, Irlande, Belgique, Espagne, Grèce, Italie, Luxembourg, Pays-Bas, Finlande, Portugal -, ainsi que les trois pays qui n'ont pas adhéré à la monnaie unique - Grande-Bretagne, Danemark et Suède. La PEA franco-français n'est déjà plus qu'un (presque) lointain souvenir !.

Chaque titulaire peut verser jusqu’à 132 000 €.


[Q :] En cas d'achat, quand le montant de la transaction est-il débité de mon compte ?
[R :] Officiellement, à J+3 également. Les brokers débitent en général le jour même.

[Q :] Qu'est-ce que l'impôt de bourse ?
[R :] Impôt institué en 1893, payé au Trésor Public sur chaque transaction bousière. Il est régulièrement question de le supprimer. Il est de 0.30 % sur les transactions inférieures ou égales à 152 449 € et de 0.15 % au delà. Une franchise d'impôt de 22,87 € par opération est accordée par le Trésor. Les étrangers n'y sont pas soumis. Il n'est pas perçu pour les transactions inférieures à 7623 € (50 000 F, dû à la franchise) et ne peut dépasser 609.80 €.
Il est prélevé sur le montant de la transaction lors de la transaction.
L'impôt de bourse ne s'applique pas aux valeurs du Nouveau Marché.

[Q :] Le seuil de cession d'actions s'applique-t-il sur le PEA ?
[R :] Non, puisque le PEA est exonéré d'impôt sur les plus-values s'il est conservé au minimum 5 ans.
Sinon le seuil d'imposition des gains lorsque les cessions de valeurs mobilières sont supérieures à 15.000 € est de 26,3%.


[Q :] Comment sont taxées les dividendes ?
[R :] Les revenus perçus au titre de dividendes, diminués des charges déductibles (frais de garde des titres, frais d'encaissement des dividendes) sont soumis à l'impôt sur le revenu des personnes physiques.
- Pour l'avoir fiscal, mentionner précédemment, il est supprimé depuis 2005 .Il est remplacé par un crédit d'impôt.
- Abattement sur les dividendes : 1.220 € pour une personne seule et 2.440 € pour un couple.Si inférieur, imposition à 10,3% .
- Si supérieur :Impôts sur le revenu+10,3%

[Q :] Que signifient MM50, MM100 ?
[R :] Moyennes mobiles des cours sur 50, 100, x jours. Ce sont des outils utilisés par l'analyse technique.
Voir http://www.abcbourse.com/apprendre/pc/lecon2.html

[Q :] Qu'est-ce qu'un gap ?
[R :] Un gap (ou fossé) est un "trou de cotation" qui apparait entre deux périodes successives, que ce soit entre deux jours ou une autre période, zone dans laquelle aucun n'échange de titres n'a eu lieu.
Ainsi on peut trouver une valeur dont le plus bas d'un jour est plus élevé que le plus haut de la veille ou encore dont le plus haut d'un jour est inférieur au plus bas de la veille. Ceci forme ce qu'on appelle un gap.
C'est une configuration d'analyse technique qui met en évidence une rupture ou un changement d'attitude des investisseurs (gap d'impulsion) une accélération de tendance (gap de continuation) ou une fin de tendance.
L'adage veut que le cours reviennent ensuite combler un gap.

[Q :] Que signifie "résistance oblique descendante long terme" ? (corrigé le 5 décembre 2003 par C.Lise )
[R :] Une résistance est un montant (cours) qu'une valeur n'arrive pas à dépasser; : par ex., la valeur X monte à 30 € puis redescend, ensuite remonte à nouveau à 30 €, etc. "résistance oblique descendante" : cela signifie que cette résistance est de plus en plus basse : la valeur pourrait aller à 30 la première fois, ensuite seulement à 29, puis 28 €, etc. l'oblique est dessinée depuis deux vieux tops importants

[Q :] Qu'est ce que le Stochastique en langage boursier ?
[R :] Il compare le niveau de cours de la clôture par rapport à l'écart de cours sur une période donnée.
Voir : http://www.abcbourse.com/apprendre/pc/lecon5_1.html

[Q :] Quelle est la différence entre Stochastique "lent" et Stochastique "rapide" ?
[R :] Le Stochastique "lent" est la moyenne mobile sur 3 jours du stochastique "rapide" ( %K ), noté aussi "%D" .

[Q :] Qu'est-ce que le RSI ?
[R :] Le RSI est le Relative Strength Index ou Indicateur de Force Relative :

Description
Le nom de RSI peut prêter à confusion : il ne compare pas des valeurs entre elles, pour cela il faut utiliser la force relative. En fait il devrait plutôt s'appeler Index de Force Interne.
Le calcul du RSI est assez simple, voici la formule brute :
RSI = 100 - (100 / (1 + (H/B) ))
avec :
H : Moyennes exponentielle des hausses de valeur sur la période considérée. soit pour le RSI 14 : H(n) = (H(n-1) x 13 + hausse du jour)/14 et ainsi de suite
B : Moyennes des baisses de valeur sur la période considérée.
L'auteur de cet indicateur (Welles Wilder) recommande d'utiliser un RSI 14 , mais les RSI 9 et 25 sont devenus également très courants.
Il est à noter que 14 n'est pas un nombre de jours

L'analyse du RSI est basée sur les divergences : divergence entre la valeur qui atteint de nouveaux extrêmes et le RSI qui ne réussit pas à atteindre de nouveaux extrêmes à son tour.
Cette divergence serait le signe d'un retournement latent.
Dans son livre, Welles Wilder donne cinq points importants concernant l'utilisation du RSI :
1) RSI au-dessus de 70% ou en dessous de 30%. le RSI atteint ses sommets ou ses creux avant la valeur elle même.
2) Le RSI forme des motifs similaires à la valeur (Têtes et épaules...), il se peut que le RSI forme des motifs invisibles sur la valeur elle-même.
3) Effet de balancier : (Cassure de résistances ou de supports) : Cela arrive quand le RSI casse des sommets ou des creux précédents.
4) Supports et résistances : Le RSI peut les faire ressortir mieux que la courbe de la valeur elle-même.
5) Divergence : Comme indiqué plus haut, Le RSI n'atteint pas de nouveaux sommets ou de nouveaux creux alors que la valeur les atteint.

[Q :] Qu'est-ce qu'une valeur cyclique ?
[R :] Entreprise positionnée sur un marché très dépendant de l'activité économique (construction, biens d'équipement, chimie...) qui obtient des résultats très variables d'une année sur l'autre (Ex. : Usinor)

[Q :] Qu'est-ce qu'une valeur dynamique ?
[R :] Valeur à performance élevée à court ou moyen terme, tout en acceptant les risques inhérents aux variations de cours sur des marchés très dynamiques mais fluctuants

[Q :] Que signifient les lettres placées à coté des SICAV ?
[R :] (C)= SICAV de capitalisation, (D)= SICAV de distribution

[Q :] Comment sont cotées les SICAV ?
[R :] Une SICAV est composée de plusieurs actions. La valeur est calculée chaque jour, ou quinzaine ou mois en additionnant la valeur de chaque action à sa clôture. Une SICAV composée d'actions françaises affichera demain comme valeur les cours de clôture de ce soir de ses différents composants. De plus, lorsque l'on décide d'acheter ou vendre une SICAV, on ne peut contrairement aux actions donner de limites de cours. L'achat est réalisé au cours du lendemain de la demande.

[Q : ] J'achète une même valeur en plusieurs fois à des dates et des cours différents.
Comment faire la moyenne d'achat de la valeur?
Comment définir une date moyenne d'achat de toutes ces valeurs afin